67eme sortie : recors battu

Retour à Paris pour l’enregistrement d’une émission de web-TV pour ma boite. Parcours court sur les traces du marathon pour une sortie rapide qui doit logiquement battre mon recors de vitesse. Je pars vite, à la limite, je souffle un peu dans l’allée en descente le long de Rolland Garros, le retour vers la porte d’Auteuil en faux plat montant et avec la perspective de la montée des Frotif’s derrière fait déjà mal. Arrivé au Fortif’s, la montée est plus courte que prévue, mais au niveau du petit lac, ça fait carrément mal aux jambes, c’est une vraie montée. En fait cette partie du parcours est beaucoup plus difficile que je n’ai cru la dernière fois avec la vitesse, on sent bien la difficulté et cela me rappelle certaines sensations de mon premier marathon. Une fois à l’entrée de l’hippodrome d’Auteuil tout devient beaucoup plus facile, ça descend et ça sent la fin. Je m’offre même une dernière accélération pour couper mes 7.4km à 15.6 de moyenne. C’est la sortie la plus rapide de mes archives sur un parcours finalement pas si facile que cela. Plus de 2km/h plus vite que mon objectif marathon. Ca aussi ça me donne confiance. J’ai voulu encore travailler un peu la vitesse pour être le plus à l’aise possible à 13.3.

Maintenant, il n’y a plus qu’à entretenir et à attendre dimanche 6 avril. Il me reste 4 ou 5 sorties mais plus de vrai effort, même court comme ceux de mes 2 dernières sorties. Une sortie courte à allure marathon vendredi, 1h10 à allure marathon dimanche, une dernière sortie de 35’ ou 40’ à allure marathon mardi, une sortie footing jeudi avec un passage allure marathon et une ou deux accélérations courtes et peut-être une dernière mini sortie à Paris vendredi ou samedi veille et avant-veille du marathon. Priorité à la récupération : bien dormir, bien manger, chier régulièrement. Plus aucun écart ne sera toléré !

J’oubliais presque, durant la course, j’ai senti une gêne / démangeaison dans le dos. Une fois sous la douche, j’ai vu le début de plaques rouges qui ressemblent étrangement à ce que je pensais être de l’allergie en août. Maman m’a mis des antiseptiques et j’ai acheté du mercurochrome pour attaquer le mal à la racine : le but est d’éviter le développement, non que cela puisse m’empêcher de courir mais cela peut gêner mon sommeil et, le jour de la course, devenir parfaitement insupportable avec le frottement du maillot.