LIX. La dernière PPS

Je pars dans l’après-midi avec le boulot qui m’a plombé mon emploi du temps. J’ai décidé de réduire le temps sur le plan en vu de week-end. Ce sera donc un peu plus de 30’ ; 2’ de PPS dont 40’’ de montée de genou (106 !), une dernière chaise et un peu de rôtissoire pour finir.

LXVIII. Ah, une bonne séance !

Beau temps malgré les prévisions météo… Beaucoup de vent. Je ne sens plus rien sur ma cuisse. C’est déjà la première immense bonne nouvelle de la journée.

Je commence ma première accélération beaucoup trop lentement : presque une seconde de retard ! Je mets 3 accélérations à trouver le rythme. Je continue à accélérer et regagne le terrain perdu, même plus.

La deuxième série, je la débute… beaucoup trop vite ! Ensuite je tiens relativement bien sans « tout » mettre non plus : pas question de risquer la blessure.
De bonnes sensations de vitesses et un bilan chronométrique très encourageant avec ma deuxième meilleure vitesse sur une série de VMA (18.59 km/h à la deuxième).

LXVII. Aménagements de dernière minute

Il me faut une petite séance de VMA avant le marathon : déjà que j’ai eu du mal sur la vitesse dimanche, ce n’est pas la peine de perdre trop en VMA avant la course ! D’un autre coté, il ne faut ni se griller, ni prendre de risque sur ma cuisse. Donc je repousse la séance d’un jour et rajoute un petit footing de récupe pour faire tourner les jambes après les quelques courbatures de lundi.

Aujourd’hui donc, sortie décrassage réussie : beau temps, jambes lourdes mais qui tournent de mieux en mieux au fil de la sortie et étirements qui font du bien.

LXVI. Voila, c’est fini.

Je pars donc pour un gros semi à allure marathon après une bonne mise en jambe progressive. Et malgré un supposé vent dans le dos, mes temps de passage sont vite très moyens pour des pulsations trop hautes. Après avoir débuter à 164 bpm (nettement trop vite ceci dit), je stabilise autour de 163 et dès que je me relâche un peu, certes mes pulsations descendent à 159 mais ma vitesse descend aussi sous la barre des 4’20 au kilo.

Je maintiens donc la pression sur tout l’allée avec des pointes à 167 bpm. Sur le retour (1km de plus), je sens effectivement le vent de face (5 mph seulement d’après la météo). Je suis un peu perdu dans mes temps de passage, j’ai soudain l’impression d’être nettement en retard alors j’accélère. Mes pulsations sont désormais à 167 bpm et au-delà. Je suis d’abord un peu trop rapide mais vite je stabilise à 4’20 et mes pulsations restent au dessus de 165 bpm.

La prise des gels aide pas mal mais malgré tout la sensation de fatigue est forte et la perte de lucidité réelle. Je finis ma sortie avec une poignée de seconde d’avance, pas assez néanmoins pour une moyenne de 4’19 au kilo, je reste à 4’20 de moyenne et mon cardio affiche une moyenne de 164 bpm. J’avais le sentiment d’avoir été sensiblement plus haut en moyenne.
C’est sur 21.9 km ça passe sans problème à 15 jours du marathon, mais deux fois ça ? Je ne crois pas. Les sensations tout au long de la sortie et en fin de sortie me seront très utiles pour bien préparer le plan du marathon : je sais que je dois à tout prix limiter mes pulsations quitte à perdre des secondes sur mon objectif, sous peine d’exploser. Cette sortie est donc peut-être un mal pour un bien. Coté cuisse, une grosse lourdeur mais pas de vrai douleur ni avant ni après, ça devrait donc être bon pour Vienne de ce coté là. Et ça c’est sur c’est une vraie bonne nouvelle !

LXV. Back in business baby

3 jours de repos, massage aux anti-inflammatoires et me voilà sur pied pour une sortie PPS allégé de tous les mouvements qui tirent trop sur la cuisse (jambes tendues, rôtissoire sur le dos).

Tout se passe bien, une lourdeur à la cuisse, mais aucune douleur. Bon dynamisme sur les montées de genoux (autour de 110 en 45’’). Par contre la chaise est vraiment dure à tenir, j’ai du mal sur les montées de genoux sur la fin aussi. Mais le bilan est super positif : je programme donc demain une sortie longue du type de ma sortie AS42 annulée jeudi.

LXIV. Prudence

Je pars pour une sortie toute en douceur pour déterminer le programme à suivre cette semaine. Je ressens une vague gêne dans le cuisse. J’attends un quart d’heure que cela chauffe et j’accélère progressivement avec l’idée de tenir une ou 2 minutes à allure marathon pour voir si la sortie programmée demain est possible. Mais plus j’accélère, plus la cuisse me tire. Je décide donc de stopper après seulement ¼ d’heure de course et avant même d’avoir atteint la vitesse marathon et rentre à la banque à pied.

LXIII. Aie !

Dernière semaine de spécifique avec déjà un dimanche « light ». Pointe jeudi avec plus de 20 bornes à AS42. Pour aujourd’hui séries de 300m avec une vitesse revue à la hausse suite à mes derniers fractionnés.

Je pars trop vite et corrige trop sur la deuxième accélération. Du grand classique. Ensuite sur la dernière ou la fin de l’avant dernière accélération de la première série je ressens une gêne derrière la cuisse droite. Je prends mes 3’ de pauses et je sens que mon muscle n’a pas récupéré de ma sortie de dimanche. Une légère contracture ? J’hésite sur la marche à suivre mais comme je cours à petite vitesse la gêne se fait discrète alors je décide de continuer la série. J’étais trop rapide de toutes les façons…

Je gère la deuxième série à l’écoute de ma cuisse : dès que la douleur se fait trop sentir, je relâche un peu. Mes pulsations montent quand même mais je cours le plus détendu possible quitte à lâcher un peu au niveau du chrono. Mes sensations seront presque bonnes. Je boucle donc la sortie comme prévue :
17.84 km/h pour 166 bpm puis 17.68km/h pour 172 bpm, encore au dessus de mon objectif de 17.5km/h avec des pulsations relativement basses. Il faut encore rentrer. Je fais quelques étirements très doux sur ma cuisse, au touché, je sens une petite boule en haut de l’arrière de ma cuisse droite. Oui sans doute une mini-contracture. Je ne sens plus rien après la douche chaude mais je sais que la gêne reviendra dès que le muscle refroidira. Il va falloir réfléchir aux sorties de demain et jeudi…