41eme sortie : petite forme pour la reprise

2 semaines j’avais dit, mais dimanche Margot n’était pas bien alors je n’ai pas couru non plus. Lundi je suis allé déposer ma déclaration d’impôt et hier ? Ben aucune excuse à la noix, juste je ne suis pas sorti. Aujourd’hui, les conditions étaient parfaites, grand beau pas de vent… Je ne savais pas trop comment m’y mettre, je pensais à un tour sur un bon rythme et si tout allait bien, un tour à fond. J’ai entamé mon premier tour sur un bon rythme, en fait j’étais déjà au maxi, j’ai perdu une quinzaine de secondes à refaire mes lacets et bouclé le tour en 16’25 soit 13.9 de moyenne. Pour le suivant je me suis dis que j’allais encore pouvoir accélérer. Mais le souffle est devenu difficile à trouver. J’avais l’impression de forcer et d’aller plus vite mais mes temps de passage étaient les mêmes qu’au premier tour (au relaçage près). En haut de la montée, j’ai tout de même pu accélérer.

Je finis en 16’07. Un peu déçu sur le coup, mais la moyenne est de 14.15 sur ce deuxième tour et de plus de 14 en tout. Donc c’est pas si mal. Et pas de problème au genou pour le moment. On va voir ce que l’on peut faire si mes genoux me laissent tranquille. Il reste 9 semaines et demi jusqu’à la course, 8 semaines si on compte le temps de récup’. Sait-on jamais ?

40eme sortie : you’d better stop

Le but c’est la durée, je pars plus doucement sur un rythme autour de 12.9. Les conditions sont difficiles avec un vent fort par rafales. Au début du troisième tour je suis bien usé, le vent de face redouble avant d’aborder la montée. Dans la montée, le vent est encore de ¾ face. J’ai nettement ralenti, mais je tiens. La petite descente est une nouvelle fois trop courte pour récupérer et le faux plat montant trop difficile. Je décide de couper pour récupérer pendant la fin du faux plat et de repartir ensuite. Dont acte, je repars bien mais une gêne au genou droit se réinstalle, je poursuis sur un bon rythme et la gêne s’amplifie. Je ne veux d’abord pas me donner cette excuse pour échouer de nouveau sur une sortie longue. Mais la gêne se transforme en début de douleur et je stoppe. J’ai effectivement de plus en plus mal au genou à mesure qu’il refroidit. Le Profénide n’y change rien. J’ai toujours mal. Il me faut sans doute au moins 2 semaines d’arrêt. Le marathon est foutu. Peut-être que je vais accompagner Margot ?

39eme sortie : allure marathon

Sortie un peu plus courte que la semaine dernière, plus facilement dans les temps également, même si cela n’a pas nous plus été une ballade.

38eme sortie : petite reprise

3 jours de repos. Perte de motivation et inquiétude concernant mon genou. Massage quotidien au Profénide et plus de gêne ce matin. Je pars donc timidement pour une séance de fractionné, une attention extrême sur mon genou droit, au début absolument rien, je chauffe et après 5-10 minutes, une toute petite raideur. Je continue malgré tout. Pas grand-chose à ajouter. Tout se passe bien. Le temps est exécrable : petit crachin intermittent et bourrasque de vent. J’avais l’impression d’aller plutôt doucement mais je boucle ma sortie à allure marathon en moyenne.

37eme sortie : la fin des haricots ?

Il fait grand beau, pas froid et je pars sur un bon rythme, j’ai de bonnes sensations, sauf sur mon genou droit, dès le début, un peu de mal dans le premier faux plat montant (ligne opposée de Hyde Park), mais je gère bien en ralentissant un peu mais pas trop. Je tiens mon objectif de 13km/h de moyenne. Le début du 2ème tour est difficile (petit faux plat montant) et révèle que je suis en fait déjà un peu entamé. Mais le moral est bon et je continue sur le même rythme. Et puis c’est le deuxième faux plat et là je suis vraiment mal et pourtant, je n’ai pas encore couru 1 heure… Je sers les dents et continue en baissant un peu la vitesse. Le vent pourtant loin des bourrasques qui peuvent exister, mais de face, ça tire dans les jambes. J’ai couvert un peu plus de 13km en une heure. Mais malgré la descente, je ne récupère pas du tout. Je finis la transversale, et à 1h05, je décide de faire une pause dans l’espoir de pouvoir recourir les 1h04 qui me manque pour tenir mon objectif.
Je souffle et vide quasiment ma bouteille d’eau. Je repars en haut et tiens bien entendu facilement la longue descente avec vent dans le dos. Mais je n’ai toujours pas récupéré. La petite montée courte et violente avant la route achève de me mettre à plat. Je suis sans énergie, sans eau, sans force et il me reste presque une heure à couvrir. Je décide de m’avouer vaincu. Je marche jusqu’à ma sortie de Hyde Park et finis les 3km et des poussières de montée en courant. J’ai couru 1h27 au lieu de 2h09 et à un rythme inférieur à mon objectif… Plus grave, la gêne au genou droit persiste.

36eme sortie : gros coup au moral

Retour à Londres. Le genou droit raide, et une sortie de 11km à allure marathon sensée être facile. Seulement j’ai été à la limite quasiment tout le temps. Je boucle en 13.5 de moyenne, mais j’ai eu du mal.

35eme sortie : petite angoisse et mal de jambes

Nouvelle année, mais pas de nouvelles jambes… La glace sur la piste m’a provoqué sur la durée une gêne à l’extérieur du genou droit (c’était la même chose au gauche l’an dernier). Des jambes lourdes, même très lourdes, la gêne au genou qui a perduré un peu mardi, une attention soutenue à ma position dans le lit et ce matin, ce n’était plus qu’un mauvais souvenir. J’ai débuté mon fractionné pas un échauffement de 10’ sur un rythme relativement soutenu pour tester mon genou. Pas de problème. Les premiers fractionnés dans la montée d’Uzeste ont été difficiles. Une minute 40 de repos au lieu d’une trente mais 3’ d’accélération. Le genou raide mais pas douloureux. Demain repos et une série à allure marathon vendredi ou samedi.