Récupe à Regent

Petite sortie toute tranquille, des courbatures aux cuisses d’hier. Faire tourner les jambes sans forcer. Demain, VMA longue…

Reprise de la VMA

La sortie de dimanche a sauté avec pour excuse la visite de ma sœur (et son mari) et une sortie au musé (une de mes meilleures excuses je dois dire). Bon de toutes les façons elle n’était pas fondamentale cette sortie.

Aujourd’hui, VMA sur 148m et 2 fois 10 séries. Il faisait vraiment froid au point de gêner le fonctionnement de mon cardio, un petit vent aussi. J’ai eu un mal fou à tenir les 30’’. Je me suis accroché et ça a été vraiment dur. Et puis au bout de 5-10’ sur le retour, j’avais retrouvé un rythme tranquille sans problème.
En regardant mon fichier, je constate aussi que mes performances ne sont pas si mauvaises (17.8 km/h de moyenne), surtout si l’on considère que mes mesures étaient optimistes par le passé. Là j’ai pris mes références précises. Je suis plus lent que sur ma dernière série de prépa marathon (2 fois 8 sur 151m à 18.3 km/h) mais plus rapide que l’avant dernière (3 fois 8 sur 151m à 17.5 km/h). Je n’ai donc pas trop perdu dans la phase de récupe. Ca s’annonce bien pour la suite !

Reprise de la PPS

J’ai couru avec Margot jusqu’à la PPS. J’ai fait 3 fois 2’ montée de genoux, talons fesses et jambes tendues. Tout bien avec 80 montées de genoux environ. Je fatiguais un peu sur la fin mais je pense avoir bien tenu le mouvement.

Retour à la maison pour 23’’ de chaise et 45’’ de rôtissoire. Ca passe bien. On recommence demain.

Sortie courte, très courte

Rencontre dans les vestiaires avec 2 gars qui n’ont pas l’air trop forts. Je suis leur rythme à 11km/h sans problème, ils font un tour jusqu’à Primerose Hill où je les laisse monter seuls. Je rentre à ma main, en ralentissant encore l’allure.

Au bout du rêve

Une heure au programme pour aller au bout du canal à l’ouest (enfin jusqu’au tunnel). Je pars sur un bon rythme en restant étrangement facile. J’enchaîne les paysages connus avec la découverte de rives du canal complètement restaurées. C’est moderne, beaucoup de bureaux, restos branchés, mais c’est bien réussi.

Au retour, j’ai compris pourquoi j’étais si facile : vent assez fort dans le dos. Je force un peu pour ne pas courir trop longtemps. Je finis la sortie à près de 12km/h de moyenne et c’est trop pour une phase de récupe.

Demain, sortie escargot.

Retour à Regent Park

Cela faisait longtemps que je n’avais plus enchaîné les tours de Regent Park. C’était pourtant mon pain quotidien il n’y a pas si longtemps (avant que je ne découvre les joies du fractionné en stade !)Deux tours donc. Sans trop forcer. Pas en dilettante non plus : un peu plus de 19’30 au premier, un peu moins au deuxième.

Reprise toute tranquille

Je suis parti avec Margot une semaine après mon marathon Nice-Cannes.
J’ai eu mal aux jambes lundi et mardi, mais pas trop. Beaucoup moins qu’après Paris. mercredi tout était rentré dans l’ordre. Je me suis quand même laissé une semaine pleine pour bien récupérer.

Maintenant il n’y a pas de mystère, il faut travailler la vitesse et encore renforcer la musculature des cuisses. Encore une sortie tranquille en début de semaine et je repars sur une première séance VMA de reprise. Pour les prochaines semaines le programme est simple :
1/ VMA courte,
2/ récupe,
3/ VMA longue,
4/ PPG-PPS,
5/ sortie dominicale (1h15 à 1h30) avec piqûre de rappel allure marathon et PPG.

J - ?, vivement le prochain !

Il y a eu une équipe clm presque au complet que j’ai rencontrée en chair et en os,
Il y a eu un rendez-vous photo le dimanche matin avec une belle ambiance et des beaux déguisements,
Il y a eu le soleil,
Il y a eu la mer tout le long du parcours ou presque,
Il y a eu un premier semi où j’ai géré exactement comme prévu (à une bpm près !),
Il y a eu ce passage au semi dans un temps inespéré (1h32’08),
Il y a eu la cote du Cap d’Antibes où j’ai une nouvelle fois bien géré,
Il y a eu ce moment d’euphorie où les sensations étaient excellentes et les paysages somptueux,
Et il y a eu le 34eme kilomètre où j’ai lâché dans ma tête.
On rembobine. Flash back :
Je passe sur la Pasta Party et le rendez-vous du matin pour la photo pré-marathon, le soleil, la mer…
Un peu de monde au départ. Quelques secondes perdues sur le premier kilo, j’accélère sur le deuxième et monte vite en pulsation. Première erreur. Ensuite je gère mieux, ralenti dès que je dépasse la cible (162 jusqu’au 10, 164 jusqu’au semi et 166 jusqu’au 25). Seules les cotes… à non désolé, j’oubliais que c’était plat, je reprends donc, seuls les faux plats me font momentanément sortir de la zone cible. Tout va tellement bien qu’entre le 24 et le 29eme, c’est l’euphorie. Les paysages sont magnifiques, mes sensations excellentes d’autant plus que dans cette succession de faux plats j’avale bon nombre de participants qui ont du se griller dans la cote.
Seulement, je reste au dessus de la cible, deuxième erreur. Oh, pas trop : +1 bpm sur 3 kilos, seulement voila que je monte à +5, troisième erreur. En plus avec ce profil « plat », j’ai ralenti depuis le semi : j’ai perdu 9’’ au kilo. Je souffle un bon coup. Une féminine et son meneur d’allure personnel en profitent pour me reprendre. Je me coule dans leurs foulées et mon cardio se stabilise à 168. Je retrouve de meilleures sensations passe le 32eme. Je me dis alors que c’est dans la poche, que je suis sur les bases de 3h07 et que je vais battre mon record même si je faiblis un peu.
Et puis les deux accélèrent et je m’accroche, l’erreur de trop. Mon cardio monte à 173. Je décroche après environ 1km 500. Mais c’est trop tard. Je n’ai plus de force, le moral dans les chaussettes. Il ne reste « plus » que 8 kilomètres mais il reste « encore » plus de 35’. Et puis j’ai mal aux jambes. J’ai mal à l’ego surtout. Je dois prendre une décision : gérer la fin comme je peux pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être : à savoir battre mon record, descendre sous 3h09’30 ou profiter de cette belle journée et de cette fin de course ?
D’un coté je me suis entraîné dur, ça a été des centaines de kilomètres, du fractionné à finir hors d’haleine, des sorties longues sous la pluie Londonienne. Tout ça pour être ici maintenant, au kilomètre 34 de ce marathon, c’est trop con de tout lâcher.
D’un autre, ça va être horriblement douloureux, je vais finir en pleurs et je ne suis même plus certain d’y arriver de le battre ce p… de record.
Je suis étrangement lucide pour me décider : il fait beau, le week-end a été un vrai plaisir jusque là et battre mon record de quelques secondes ne m’apportera rien. Pour passer sous les 3h là oui, d’accord pour souffrir, mais 3h08 ou 3h09, ça ne change pas grand-chose. Alors autant profiter de cette belle journée, discuter et encourager les autres marathoniens, haranguer la foule, taper dans les mains des spectateurs. Je coupe mon effort, et repars après le ravito du 35eme sur un rythme de 5’15 au kilo. Je profite de cette fin de course à fond. J’arrive en 3h14, le sourire aux lèvres. Quand en plus le soleil, la douche, le resto sur la plage sont du programme, la journée continue drôlement bien.
Au final, je suis content de cette nouvelle aventure et d’avoir pris la bonne décision ; confiant aussi d’avoir progressé depuis Paris (vu le parcours, mes erreurs et la météo, je pense avoir gagné une ou 2 minutes, au bas mot). Les 3 heures ne sont certes pas pour tout de suite, mais elles se sont un peu rapprochées.

Sortie 68 : J-1, faire tourner les jambes

Le vol s’est bien passé. On est arrivé à l’heure à Nice. Petite sortie directe pour dégourdir les jambes et tester l’équipement de demain. Tout va bien.
Le soir dîner avec les clm (Courir Le Monde) qui m’ont gentiment retiré mon dossard. Très sympa.

Sortie 67 : J-3, léger mieux

Après une journée de repos et de mauvaises, voire très mauvaise sensations. Cette sortie s’est bien passée. Le parcours était certes facile, largement en descente mais j’ai tenu le rythme à une seconde près et à 157 bpm. Rien de fantastique, de bien meilleures sensations que mardi, même si le nez et les bronches restent un brin encombrés.

Sortie 66 : J-5, coup de déprime

50’ au programme dont 2k à AS42. Je me force à courir lentement, pourtant mon cardio n’est pas gentil. J’ai resserré la ceinture et il me donne l’info en continu. C’est 3 ou 4 bpm plus haut que ce que je voudrais voir. Sur mes 2k, je me suis forcé à rester sous les 160 pour le 1er k, bilan 4’37 ! et sous les 162 sur le deuxième, 4’27. En moyenne je suis à 159 bpm mais plus lent que lors de mon dernier marathon à Paris.

Est-ce la fatigue ? Pourtant je me couche tôt et dors correctement (sauf peut-être cette nuit) ou un début de rhume, c’est vrai que je les bronches un brin encombrées.
Pas de panique, il reste 5 jours de repos et puis après, on verra bien !

Sortie 65 : J-7

1h15 dont 15’ à AS42. Je commence mon AS42 dans un faux plat, je tiens le rythme en descente à 154 bpm, je me limite à 162 pour la petite montée qui suit et je suis presque dans les temps. Je tiens bien le rythme autour de 160 ensuite, jusqu’à la dernière partie en montée. Là mon cardio est tombé au niveau de mes abdos et continue à afficher 160 bpm obstinément. Je force inconsciemment et finis mon parcours avec une grosse dizaine de secondes d’avance, mais j’ai du monter en pulses.

A part mon problème de cardio qui devient récurrent, des jambes un peu lourdes au réveil et le nez un peu bouché, tout va bien : le rythme cardiaque est dans des zones soutenables à AS42, mes jambes sont plus fortes, je pèse 61.7 kg au levé et je ronge mon frein sur des sorties à faire tranquille. De quoi être confiant pour battre mon record.

Sortie 64 : Count down et cool down

Nouveau mois, nouveau programme, allégé. 1 tour de Hyde Park au tout petit trot, 4 fois 20’’ de chaise et 50’’ de rôtissoire. C’est tout pour aujourd’hui.