34eme sortie : encore plus loin

Objectif de vitesse revu à la baisse : 1h02 à 4’34 au kilo. C’était vraiment trop dur la semaine dernière. Je pars plus vite car il fait froid. 2’35 à la borne. Ensuite je prends un bon rythme en tachant d’éviter les nombreuses plaques de verglas qui me ralentisse un peu et casse le rythme (il faut raccourcir les foulées). Le givre sur les bas coté, la piste qui trace, droite, une trouée dans la forêt. Les arbres qui défilent et des jeux d’ombres et de lumières sous un soleil radieux mais encore rasant. Arrivée à St Symphorien, j’accélère pour tacher de récupérer les secondes de retard sur mon planning. Je vais jusqu’au 13eme kilomètre et fait demi-tour en 1h01’47. J’ai mal calculé, en fait je suis en avance sur mon tableau de marche de 30’’. Je n’ai plus assez de fraîcheur pour m’en assurer mais j’entame le retour sur le même bon rythme. Mais à l’entrée de St Symphorien, sur mon retour, la route s’élève légèrement et même si mes sensations sont toujours très bonnes, je préfère ralentir un peu. Je tourne un peu moins vite sur le retour, mais comme la semaine dernière je me sens relativement bien et accélère sur les 20 dernières minutes. La montée du Ballion est encore difficile, mais sur le replat, je retrouve toutes mes sensations et finis relativement facilement sur mon rythme marathon (4’30 au kilo). Je décide de prolonger bien au-delà des 2h02 et coupe à la maison en un peu moins de 1h04 à 13.2 de moyenne (4’33 au kilo). Contrat pleinement rempli et sensations excellentes. On verra la semaine prochaine comment se passe le retour sur Londres, ses cotes et son vent.

33eme sortie : le fractionné des familles

Arrivé à la borne en 2’53, je débute mon fractionné après 5’ sur un rythme très élevé. Je me surprends à boucler un kilo en faux plat montant en 4’10 avec mes 1’30 de récup’ dedans… Mais vite je ne tiens plus : pour ma troisième série, j’écourte de quelques secondes et m’octroie plus de 2’ de pause, 2’ ensuite entre la quatrième et la cinquième et encore 2’ la cinquième et sixième. Malgré ce faiblissement et les quelques secondes de volées, je finis très difficilement et j’ai beaucoup de mal à récupérer. Bilan 8’ à 14’24, je suis effectivement aller vite.

32eme sortie : IVE

Le mal de gorge lancinant qui me suivait depuis quelques jours s’est franchement affirmé après la sortie de dimanche. J’y ai sans doute laissé trop de forces pour combattre les microbes efficacement. D’où mon Interruption Volontaire d’Entraînement.
J’aurais préféré reprendre jeudi pour maintenir ma sortie longue après deux sorties, mais un mélange de prudence, flemme et mauvais temps m’a fait décaler ma reprise jusqu’à aujourd’hui. Pas franchement la grosse pêche ou la super motivation, mais j’y vais pour une sortie de reprise : 10 bornes à allure marathon.

Départ plutôt rapide, rapport au froid, je passe à la première borne de la piste en 9’55, une minute de plus que la semaine dernière pour mon record. Là les mollets me tirent et le souffle se raréfie. Je reprends un rythme plus raisonnable mais toujours un peu difficile. Je boucle le kilomètre en 4’45. Du coup mon moral en prend un coup et je maintiens un rythme élevé. Sans doute que j’accélère, kilomètre en 4’30. Je tiens un bon rythme, jusqu’à la route, je tourne, j’allonge la foulée dans la descente et passe à la borne d’Uzeste en 22’55. Je continue à relâcher tranquillement en gardant une foulée longue, mais je couvre le kilomètre en 4’35. Nouveau coup au moral, donc j’accélère. Je rattrape le retard en couvrant le kilo suivant en 4’25. Je tiens ensuite un bon rythme dans la montée et sur la piste jusqu’à la maison. Je finis en 43’17 à 13.7 de moyenne une sortie en dent de scie, où je me suis quand même senti pas si mal sur la fin. Une petite fractionnée demain, repos dimanche et sortie longue décalée à lundi, une autre sortie mercredi pour un voyage jeudi, et une rapide vendredi depuis le bureau…

31eme sortie : Difficile retour en ligne

Levé à 8h45, nouilles encore après une grosse plâtrée hier soir. Café, Prince et Petit déj’ également au menu. Passage dans le lit et aux chiottes puis habillement, préparation du ravito… Arrivée à la piste en 2’42, comme hier, les premiers trois kilos plus rapides, dans le rythme marathon i.e. 4’30 au kilo. Profitant d’un faux plat descendant j’accélère et gagne 5 bonnes secondes. Je décide de me calmer et parcours du même coup quelques kilos suivant en 4’35. A l’approche de St Léger j’accélère de nouveau et continue sur le même rythme vers St Symphorien. Je suis dans le rythme du marathon malgré un parcours en léger faux plat montant en moyenne). La borne du 10 manque, la 11 est au niveau de la route de Balizac, je continue encore 1 kilo, je passe en 56’26 (13.4 de moyenne) et continue encore une petite minute 30.

Je fais demi-tour. Je garde le rythme dans une fausse euphorie. Je ralentis ensuite et mes jambes se font lourdes, très lourdes. Pour autant le parcours plus facile m’aide à tenir sur un bon rythme oscillant entre 4’30 et 4’40. Passage mentalement difficile, le parcours là encore est d’un grand secours pour tenir. Et puis à la borne 78, je vois que cela descend et reprend confiance et envie en me remémorant la facilité de ma deuxième partie de parcours hier. J’accélère de nouveau sous les 4’30. Je tiendrais le rythme jusqu’au bout avec un fléchissement sur le kilo qui franchit le Ballion. Je finis à l’agonie mais content d’avoir accéléré sur les 4.5 derniers kilo, ce qui m’a permis de refaire mon retard accumulé sur le début du retour.

Je coupe comme prévu en 1h55 (non sans avoir hésité à poursuivre la poignée de seconde pour rentrer à la maison). J’ai couvert 25.65km à 13.38 de moyenne. Je n’aurais jamais cru il y a 15 jours (1h40 à 12.6) pouvoir courir 1h55 à ce rythme là dès aujourd’hui ! Je suis de retour dans mes objectifs et déjà proche de mon meilleur niveau. Je finis au plus mal physiquement mais plein d’espoir dans la tête.

30eme sortie : Et de quatre

Un léger mal de gorge et une grosse hésitation sur le programme : passer comme prévu à 4 sorties par semaine ou se préserver pour la sortie longue du dimanche ? Le beau temps m’engage à une petite sortie de 35’. Je pars sur une fréquence élevée mais des petites foulées pour affronter le froid (relatif comparé à ces derniers jours). J’arrive à la borne de la piste en 2’42, premier kilo en 4’40, donc j’accélère, deuxième kilo en 4’20 mais le souffle. Je poursuis sur mon allure marathon en un peu moins de 4’30, je fais demi-tour au troisième kilo en 16’10. Je m’installe dans le rythme marathon bien aidé par le faux plat descendant du retour. 7.2 kilos à 13.4 de moyenne. Bonne mise en jambe pour demain et ma gorge tient bien le choc.

29eme sortie : Waoooooo

A marquer d’une croix blanche ! Aussi loin que mes anales remontent, je n’ai jamais couru aussi vite. Je pars vite bien sur. Je prends la route d’Uzeste en 4’06. Première borne sur la piste en 8’59. Puis 4’15 au kilo : 14.1km/h dans le faux plat montant avec léger vent de face. Je m’accroche à la limite en permanence. Je passe à la borne juste avant la sortie d’Uzeste en 21’. Et là, heureusement le retour sur la route m’offre 2 kilos beaucoup plus faciles. Le premier en pile 4’ et le second en 3’54 à près de 15.4km/h et sans forcer… Je passe la dernière borne avant la piste en 29’54. Après je n’ai plus la lucidité pour me souvenir des chiffres mais je comprends qu’il est possible, puis probable, et même certain de casser les 40’. Au final 38’55 après un sprint pour casser les 39’ également ! Mon objectif de 41’ enfoncé, mes objectifs les plus ambitieux avant de venir à Villandraut sont également largement dépassés. Ca restera mon temps de référence, en attendant peut-être un nouveau record la semaine prochaine ?

28eme sortie : Adieu Paris

Je pars pour Villandraut dans la foulée. Fractionné, étirement, bain, valise, déjeuner et train. Mes 9.1 km de fractionné passent comme une lettre à la poste. Il fait froid et beau comme c’est l’habitude ces derniers jours. Je pars relativement vite, commence mes séries à 8’ plus tot que la semaine dernière. Je ne suis pas certain d’aller très vite mais je suis sur une fréquence élevée. Je récupère bien à une bonne vitesse au début je dois ralentir davantage par la suite mais je tiens bien la quatrième accélération dans le montée de Longchamp. Retour à la maison en moins de 40’ soit 13.7km/h de moyenne. Une bonne sortie donc avec en prévision la sortie rapide sur les 9.9 de Villandraut - Uzeste pour jeudi. Puis retour à Londres, je ne suis donc pas certain de recourir à Paris d’ici au marathon. Je suis content de ces 4 dernières sorties, j’ai emmagasiné pas mal de confiance sur les routes du marathon…

27eme sortie : Paris gagné

Très vite je rejoins le parcours du marathon. Ca descend jusqu’à la place et là c’est le deuxième passage difficile (après la montée de la rue Mirabeau), remontée le long de l’A13 sur Auteuil. Encore un coup de rein pour le début du chemin des Fortif’s après, on récupère bien avant le dernier passage difficile le long du petit lac, mais c’est plus court, 15m un peu abrupt et on plonge dans une courte descente, encore un virage serré et retour sur le lac, là c’est un faux plat assez roulant, le long du lac, ça descend carrément, faux plat pour aller à porte Dauphine et une centaine de mètre pour boucler le parcours. J’ai couvert la fin du parcours en moins de 39’ (à la traversée du périph’), on verra si je fais mieux le jour de la course (avec 34km dans les jambes au lieu de 1.2, mais avec 4 mois d’entraînement en plus). Je continue jusqu’au carrefour et je fais demi-tour, un tour de grand lac, un tour de petit lac, et le retour comme à l’allée. J’ai ralenti dans le tour du grand lac et le faux plat montant, et pu accélérer à l’abord du chemin des Fortif’s. Je finis très bien et sur un rythme très élevé. Une petite minute de plus que planifié mais un grand progrès par rapport à la semaine dernière : 8 petites minutes de plus et une moyenne de plus de 13.2km/h revenu très proche de mon objectif. Peut-être un peu de repos mais aussi la difficulté confirmée des sorties à Londres entre vent fort et parcours accidenté. A retenir dans l’optique de ma fin de préparation et du marathon.
Le parcours de la fin du marathon de Paris

26eme sortie

Grand froid, grand beau, c’est parti pour une séance de fractionné. En vu de Longchamp, première accélération, un tour plus tard, l’allure de la reprise s’est nettement ralenti. Je tiens les 6 fois 3’ et coupe au feu de l’avenue de Versailles. Les jambes sont lourdes, il faut se préserver pour demain.

25eme sortie : Paris express

Début de semaine chargée, pas le temps d’aller courir avant cet après-midi. J’ai attendu 16h30 pour partir et je suis rentré juste avant la nuit. Sortie rapide avec 9.1 km au programme. Froid et le souffle court assez vite. Pas de problème dans les jambes, j’ai profité de cette nouvelle pause pour récupérer. 37’33 au chrono pour 14.5 de moyenne. En ligne avec mes temps des semaines passées. Un petit coup de fractionné samedi et sortie longue dimanche.

24eme sortie : Le souffle court

Coup de fatigue cette semaine et premier symptôme de rhume. Pluie, pluie et re pluie au programme de Londres et semaine chargée au boulot avant les vacances… J’ai annulé ma sortie rapide. Ce WE j’ai hésité entre 1 et 2 sorties mais la pluie m’a une nouvelle fois fait renoncer samedi. Reprise dimanche avec des jambes reposées. L’allée à Hyde Park a été coupé par de nombreux feux rouges, j’ai du perdre environ 30’’ mais je commence mon premier tour à 16’, j’ai donc également perdu environ 30’’ sur mon allure de 13.3. Seulement j’ai peur d’exploser, je cours à ce que je pense être un bon rythme et la première ligne d’en face n’est pas trop difficile. Je passe en plus de 31’ le portail de Kensington Garden… Je ne veux pas non plus trop accélérer dans la descente car c’est en suivant cette accélération que j’avais explosé la semaine dernière. Je coupe mon premier tour en 46’50… Je me décide enfin à accélérer. Je gère la ligne d’en face et suis dans le dur en suivant. J’ai bouclé mon deuxième tour moins vite que le premier en 31’ ou 31’30 ! Je continue mon parcours en maintenant un bon rythme mais à la sortie du parc les jambes sont vraiment très dures. Je prolonge jusqu’à 1h40 pour ne pas à avoir à marcher trop longtemps sous le petit crachin qui sévit alors.

Je n’ai couru que 21km. Une moyenne de 12.6. On est très loin des 13.3. J’ai eu de bonnes sensations pendant la sortie et j’ai tenu plus facilement que la semaine passée mais ma vitesse a sombré. Presque 1 km/h perdu en 15 jours pour 20’ de gagnée… Pour ce WE à Paris, sur un terrain plus facile, il va falloir faire quelque chose. Pourtant, à ce stade de ma préparation, la priorité reste d’augmenter le temps. Pour autant il faut garder ma vitesse, avec l’annulation de ma sortie rapide, cela fait 3 sorties consécutives sous les 13km/h !

23eme sortie : Routine

On y est ! Une sortie de plus, comme si c’était inévitable. Malgré le temps, malgré l’emploi du temps, malgré le mal au jambe, malgré la fatigue…
9km de fractionné, 6 fois 3’. Je ne suis peut-être pas allé très vite, mais j’ai augmenté la fréquence pour faire travailler mon cœur et mes jambes. A la quatrième accélération, en plein faux plat montant, j’ai senti mes jambes lourdes, très lourdes. J’ai fini ma sortie sans trop d’envie. La routine.

22eme sortie : Encore prouver son envie

Il a encore plu samedi et il pleut dimanche matin. Changement de programme obligatoire si je ne veux pas patauger dans la gadoue. Dont acte, je me trace un nouveau parcours dans Hyde Park, objectif 21km en 1h33. Et pas question de ne pas tenir la distance. Je pars au moment où une grosse averse commence, la suite de la sortie sera plutôt sèche (heureusement, je n’ose imaginer cette sortie longue avec en plus les pieds trempés et le poids de l’eau à soulever en plus de mes jambes !)

La ligne sud est difficile avec le vent de ¾ face, sans abri et quelques violentes rafales. Je baisse nettement de rythme pour ne pas me mettre trop dans le rouge. A contrario, la ligne nord est d’une facilité déconcertante sauf bien sur le petit raidillon à hauteur de Serpentine. Je boucle les 10 premiers kilomètres en 13.15km/h. Un peu lent. Pourtant je n’accélère pas trop dans la descente vers le sud et bien m’en prend. Le début est difficile, mais c’est la fin, quand les rafales se lèvent qui tourne au cauchemar. Je m’accroche. Impossible de récupérer dans le faux plat montant vers le nord. J’aborde ma deuxième ligne nord très entamé et m’emploie à récupérer au rythme le plus rapide possible, le virage sud m’expose à de nouvelles rafales. Je sers les dents. Il reste un quart d’heure, je suis très en retard sur mon objectif (entre 4 et 5’ de retard à la sortie de Hyde Park) et ce n’est pas la montée vers Marlborough Place, dans l’état où je suis, qui va me permettre de récupérer. Donc je m’accroche encore. Je coupe en 1h33 après avoir parcouru 20km. J’aurais couru le deuxième 10 à seulement 12.65km/h. Mais je n’ai rien lâché.

J’avais pourtant bien préparé cette sortie (bonne nuit, pâte en abondance vendredi et samedi, gestion des ravitaillements…) Mais les conditions ont eu raison de moi. Cela fait 2 sorties consécutives que je bute sous la barre des 13 (12.99 au fractionné et 12.9 sur la longue). Palier ? Epuisement (déjà) ? On verra. L’essentiel maintenant est d’augmenter la durée de mes sorites longues et tant pis si ma vitesse doit en souffrir.
Par comparaison à l’année dernière, je cours 2km/h plus vite sur mes sorties rapides ! Et 1.3km sur ma sortie longue, mais début janvier j’avais déjà couru 1h36.

21eme sortie : Prouver son envie

Il est 18h. Il fait nuit et il pleut. Je me motive pourtant pour une séance de fractionné : départ du bureau, arrivée à la maison. Très vite c’est la tempête, le vent est fort la pluie s’abat de manière ininterrompue tout au long de la sortie. Seul change son intensité. Regent Park est fermé, j’en fais le tour par l’extérieur. Le trafic est dense, le trottoir irrégulier et le noir et la fatigue ne me permettent pas d’éviter toutes les flaques. Très vite mes pieds sont trempés. Mes chaussettes retiennent l’eau, mon collant est également plein d’eau, cela alourdit mes jambes considérablement. Je ne me livre pas complètement dans mon fractionné, en partie à cause du noir, en partie car je ne veux pas exploser et devoir marcher dans ce froid et sous cette pluie pour rentrer à la maison. J’enchaîne les 6 accélérations sans trop de difficulté, courant parfois plus de 3’ car le noir ne me permet pas de toujours m’arrêter à temps. Je ralentis moins entre les accélérations. Je lève le pied dans la montée du retour. J’ai couvert 10.6 km à 13km/h et les jambes me pèsent terriblement.

Je monte en charge tranquillement : 155km en novembre après 86 en octobre. 52’’ de gagner sur 2 tour de RG en 3 semaines, 12’ et 0.4km/h sur la sortie « allure marathon ».

20eme sortie : Sauver les meubles

Déjeuner hier et donc sortie aujourd’hui et inversement du programme : 3 tours de Regent Park et fractionné vendredi (trop difficile d’enchaîner une sortie rapide de 48’ avec une sortie « longue » sur un rythme soutenu à 2 jours d’intervalle).
Objectif de 48’, 30 secondes de moins qu’il y a 15 jours en ligne avec l’objectif de gagner 5’’ au tour chaque semaine. La motivation est à l’image du temps : morose.
Je pars sur un bon rythme, 6’52 à la rue, 9’20 à la bouche d’évacuation et 11’53 après l’arbre. J’ai l’impression d’être bien et sensiblement en avance sur mon objectif. Je coupe en fait en 15’57… Le deuxième tour se passe assez bien avec les oies et les pigeons qui me font perdrent quelques petites secondes. Je passe à peu près dans le même rythme. Je rentre direct dans une fille juste après les 2 ponts pour tourner vers le sud, ce qui me ralentit clairement et donne un coup de stress qui m’accélère le cœur. Il faut récupérer. Je coupe le deuxième tour en 31’56. Je pense pouvoir tenir mon objectif arriver mais j’ai très vite les jambes lourdes et des sensations qui se dégradent à toute allure. Pas question de lâcher pour autant après dimanche dernier, je sers les dents et m’accroche en me disant qu’à défaut de mon objectif, je battrai au moins mon recors. J’ai perdu toute mon avance et un peu plus à la route. La montée se passe bien, la ligne du zoo aussi. Je ne sais plus où j’en suis, trop émoussé pour calculer. Au pont il me reste 1’20, ça parait trop juste. Je sprinte pour finir et coupe en 48’02. Je suis quand même content parce que je me suis bien accroché et que le vent, les oiseaux et cette fille, ne m’ont pas franchement aidé. Je considère donc mon objectif atteint.
La récupération est par contre très, très difficile…

19eme sortie : Ca m’énerve ça !

Au chapitre des excuses, les pages sont bien remplies. Citons par exemple, un vent fort et froid, une température plus élevée que prévue, un ventre lourd et un oubli de pisser juste avant de partir. Egalement en stock, une partie de Poker l’avant-veille qui s’est achevée à 4am, et une autre la nuit précédent la sortie à 00 :30, un rythme de sommeil déréglé et un manque du même dit sommeil.

Pour la sortie ? Départ rapide sur une base de 4’ au kilo dans la descente, un fléchissement dans la ligne d’en face, mais de bonnes sensations ensuite. Une sensation de fatigue assez tôt et au final un bon rythme sur les premiers 10k : 44’45 soit 13.4.

C’est là que tout part en couille, comme dimanche dernier j’accélère dans la descente avec comme objectif de m’accrocher ensuite pour tenir une bonne moyenne. Mais dans la deuxième ligne Sud, le coup de bambou. Bien sur c’est dur dans les jambes, et surtout dans la tête : il reste encore 30min de montée. Je décide d’avancer mon premier ravitaillement sucre et bois un coup. Par manque de lucidité, ma main heurte ma hanche et le bouchon de ma bouteille d’eau tombe. Je suis déjà mal, très mal et il me faut m’arrêter, faire quelques pas en arrière ramasser le bouchon et repartir. Environ 15 mètres plus loin, le bouchon tombe à nouveau. C’en est trop. Je coupe. Très vite je pense que je suis déjà très mal et que je n’aurai pas la force de boucler la demi-heure qui me reste. J’en suis à 12.5km et j’ai fait du 14 de moyenne sur les derniers 2.5. Je prends mes 4 sucres d’un coup et Serpentine m’empêche de couper. Je décide de faire demi-tour. Au fur et à mesure que ma lucidité revient, un brin de rage m’envahit. Colère contre moi-même, furieux d’avoir lâcher mentalement. Car c’est bien là le but des sorties longues (ré) apprendre à mon corps à gérer ces moments difficiles.

Je veux me prouver que j’aurais pu, j’aurais du continuer, sans doute en m’accordant un petit répit dans la ligne Sud. Je décide de réaccélérer et de tenir le rythme jusqu’à la maison malgré la montée. Dont acte. 5.6km après cette pause de 6’ à 13.3 de moyenne.
Dimanche prochain, il faudra mieux gérer. Et j’allongerai la distance malgré tout : objectif 1h33 et pas d’hésitation pour la sortie rapide : ça sera 3 tours !

18eme sortie : Les secondes tombent

Retour de Jersey après deux jours d’une nourriture assez riche à base de pâte et de poisson. Il fait beau et froid avec un vent relativement fort qui gêne un peu. Le but est de battre mon record sur 2 tours (celui de ce cycle de préparation bien sur, je n’espère pas courir à plus de 15.2km/h !) soit moins de 15’40 au tour.

Je pars bien, coupe la deuxième route en 6’50 et la bouche d’évacuation en début de descente en 9’23. Premier tour en 15’36. Contrat rempli, mais de justesse. Je tiens relativement bien le début de 2nd tour et passe dans les mêmes temps (24’57 à la bouche d’évacuation). Je peux accélérer plus fort dans la ligne d’en face et tiens jusqu’au bout pour un second tour en 15’21 (14.85km/h).

J’ai bouclé les 2 tours en moins de 31’ et établit ma deuxième performance ever (à 1’ de mon record absolu il est vrai) en gagnant 50’’ sur ma précédente sortie d’il y a 15 jours.
Dimanche, 1h28 au programme… La semaine prochaine je passe la barre des 1h30 et entre officiellement dans l’aire des sorties longues !

17eme sortie : Beau temps sur mon moral, pluie sur Londres

Improbable programme pour un lundi. Et pour cause, je m’envole pour Jersey demain et je ne rentre que mercredi soir, donc pas possible de courir pendant 2 jours. Pour tenir le rythme de 3 sorties j’ai donc avancé ma première sortie de cette semaine au lundi. Il ne fait pas trop froid (7 ou 8 degrés) mais la pluie tombe (fort) par intermittence.

Fractionné au programme, 2 tours de Regent Park, début relativement tranquille et 6 séries de 3’ avec 1’30 de repos qui se déroule sans accros.

Je sens mes bronches dégagées, je récupère presque facilement entre 2 séries à une vitesse correcte. Je sens tous les progrès faits ces dernières semaines. Mon moral est au beau fixe. Entre entraînements et médicaments, je suis venu à bout de ma gêne respiratoire (je ne crois pas que ce soit nouveau d’aujourd’hui, mais c’est aujourd’hui que je note les progrès.)
J’ai passé le cap des 100 bornes pour le mois et je compte bien battre mon record sur 3 tours de Regent Park en fin de semaine !

16eme sortie : Le retour des sensations

Retour sur Hyde Park après les difficiles sorties d’il y a 15 jours et un mois (13 et 13.1 de moyenne et une augmentation du temps de moins de 6’ par semaine) mais la bonne sortie de la semaine dernière à Longchamp. Objectif 1h21 à plus de 13.3. Début facile dans la descente, tout va bien jusqu’au début de Hyde Park, là ma vue se trouble un peu sans que je ressente d’autres sensations étranges. Je continue. Sur la ligne d’en face en faux plat montant, je garde un rythme correct en zigzagant entre les monceaux de feuilles mortes. Les sensations se dégradent. Je continue. Une fois dans Kensington Garden, ça redescend et tout redevient plus facile. J’ai profite en attendant la montée. Elle se passe bien, sur le retour je retrouve un second souffle, il ne s’épuise pas dans le raidillon et je boucle les 10 premiers kilomètres en 44’54, pile dans mon objectif. Je continue en accélérant dans la descente en prévision de la difficile fin de parcours. Pour ma deuxième ligne d’en face, j’ai de bien meilleures sensations. Et j’adopte un bon rythme pour la montée du retour que je tiens sans problème. Je prolonge même de 30’ pour le plaisir et cela malgré la difficulté des derniers mètres. Bilan 18.1km à 13.33 de moyenne. Contrat rempli et sensations de retour. J’ai même eu l’impression que c’était relativement facile. Le mal que j’ai eu à récupérer dans l’après-midi me prouve pourtant le contraire…

15eme sortie : Baisse de motivation

Mauvaise nuit, petit mal de gorge et audit committee à 14h. Heureusement, un grand beau temps et le souvenir de mon agenda de demain (j’ai un dej de prévu) me convainquent d’y aller quand même. Je pars tôt, avant midi. Je débute ma première série de fractionné presque dès l’entrée du parc. J’oublie d’enchaîner et laisse filer 1’50 avant d’entamer la deuxième. Pour la peine, je la prolonge de 10’’. Le reste se passe normalement. Je tire un peu, mais pas trop. A la suite de la sortie de mardi, je sens vraiment les jambes lourdes. Je finis ma dernière série hors de Regent Park. J’ai l’impression d’aller moins vite sur les accélérations, mais plus vite sur la minute 30 de reprise. Je boucle mon tour classique en moins de 33’ à plus de 14 de moyenne. Pas mal pour une petite séance de fractionné sans grande motivation. On va voir si je confirme toutes ces bonnes dispositions sur la sortie de ce WE.

14eme sortie : The King of Regent Park

Sortie rapide mais longue au programme. Pas question d’un échec aujourd’hui : je n’ai pas de références récentes sur les 3 tours de Regent Park. Je me fixe un objectif dans mes cordes : 16’30 de moyenne au tour. Le temps est pluvieux, crachin par intermittence et sans trop de vent et l’échauffement se fait au sec.

Je pars sur un bon rythme au premier tour, 2eme route en 7’08 et premier tour en 16’23. 7’’ d’avance et de bonnes sensations. J’accélère même un peu au deuxième tour que je boucle en 16’07. Le dernier tour est difficile, j’ai la nette impression de faiblir dans la cote et de ne pas absolument tout donner sur la fin. Pour autant, pas de doutes que je me fais mal. Je boucle en 16’ pour un total à 48’30, 1’ d’avance sur mon objectif, une moyenne de 14.10, juste 5’’ de plus que le 8 mars, 7 semaines avant le marathon.

13eme sortie : Vive Paris

Beau temps, pas trop froid. Je pars en tee-shirt / short de foot. Je suis limite pendant 10’, le temps d’arriver à Longchamp. Puis je commence le tour tranquillement, depuis le départ j’étais sur un rythme de 13.4 qui m’a essoufflé. Je reprends mes esprits petit à petit et j’ai l’impression d’aller assez vite vu que je double quasiment tout le monde, mais un rapide calcul à la fin du premier tour m’indique que je suis 10’’ trop lent au km. Donc j’accélère. Je reviens progressivement sur l’un des 2 seuls coureurs qui m’avait doublé et qui fatigue en sa fin de parcours. Comme il s’accroche on accélère inconsciemment. J’ai refait une partie du retard sur le 2eme tour et même s’il est parti, je continue sur un très bon rythme en début de troisième. Je ralentis un peu en prévision de la cote. Mais elle est plus courte que je ne pensais et je maintiens donc globalement un bon rythme. Le retour dans la descente se passe bien même si je n’ai plus toute ma lucidité, la facilité du parcours m’aide à tenir le rythme. Je coupe comme prévu en 1h15 et Gmap m’indiquera 16.8km soit 13.45km/h. Vive Paris ! (tracée de la sortie avec 2 tours de Longchamp en moins, un tour de Longchamp = 3.5km)

12eme sortie : palier

Il faisait mauvais, nuageux, froid, venteux. J’étais en plein période de rush pour le boulot et je n’avais pas chié depuis une tripotée de jours. Je suis parti assez vite mais sans être concentré et sans sensation. J’ai enchaîné la cote le replat et coupé mon premier tour de Regent Park en 15’52, 7 secondes plus lent que mon objectif et déjà à l’extrême limite sur la majeure partie du parcours. Je savais la sortie foutue, mais je me suis accroché mentalement pour continuer le plus vite possible. En haut de la cote, j’étais encore à peu près dans les temps du premier tour. J’ai alors pensé qu’à défaut de descendre au 31’30, je pouvais au moins battre mon recors. Donc je me suis sorti les tripes. J’ai fini en 31’47 soit seulement 2 secondes plus vite que la dernière fois.

De retour au vestiaire, j’ai eu un mal fou à récupérer. Mon mal à l’épaule (de trop jouer au Poker) s’est accentué avec la crispation de l’effort. La tête me tournait, mon ventre me gênait, je suais sang et eau. Je n’arrivais même pas à m’étirer. Espérons que ça ira mieux ce week-end à Paris.

11eme sortie : fractionné encore

Il fait beau et froid. Le temps idéal pour courir. Je pars à midi dans mon collant et haut à manche longue du marathon d’Ostia. Je ne croise heureusement personne de connu dans cette tenue entre les vestiaires et la rue. Je pars relativement vite, je choisis le tour extérieur avec un objectif de 6 accélérations. Je commence après la première rue et je vais vite sur une foulée relativement courte avec une fréquence importante. Je recommence après 1’30 et ce 2 fois. Je suis mal dès la deuxième accélération, mais je récupère bien sur la minute trente plus lente. Sur les 3 dernières séries je m’octroie 2’ de récup’ et je ralentis sans doute le rythme.

Au final j’ai aussi continué jusqu’à la fontaine à la fin de mon tour de Regent Park. J’ai donc fait un tour extérieur (4.9km) au lieu du tour intérieur habituel (3.8). Ma vitesse moyenne est rapide, au-delà de 13.5. Une bonne sortie donc.

10eme sortie : difficile retour à 13

Le grand beau me motive à sortir ce samedi. J’ai prévu un tour dans Hyde Park avec mes nouvelles running, juste un peu plus long que la semaine dernière. Je vise 1h12 et j’ai prévu 16km (le tour fait 17 mais le dernier kilo se fera en marchant). Je pars en tee-shirt, un peu froid, mais pas trop. J’ai des bonnes sensations dans la descente, mais je ne vais pas très vite. Dès le début de Hyde Park, les sensations se dégradent. Je continue quand même espérant un deuxième souffle. Il ne viendra jamais et ce sera de plus en plus difficile. Je finis le 1 tour en 45’50 pour 10km, je suis un tout petit plus rapide que 13 (50’’’ trop lent sur mon allure marathon). J’accélère dans la partie facile de la descente en prévision du temps que je vais perdre sur le retour. Je manque me perdre en tournant trop tard. C’est déjà très dur le long de Serpentine. La remontée commence dans le sable de la piste aux chevaux. Je tiens comme je peux et coupe en 1h12 à 250m de mon objectif. J’ai couru à moins de 13.2 mais largement au-delà des 13km. Mon objectif minimum de 3h10 au marathon suppose un peu plus de 13.3… Je suis encore trop lent. La semaine prochaine, je serai à Paris avec 2 sorties courtes de plus dans les jambes et un parcours sans doute un peu plus facile. On verra ce que cela donne sur la vitesse.

9eme sortie

Nouveau mois, mais même objectif : fractionné. J’arrive au parc sur un petit rythme et débute ma séance, je fais les extérieures et cours dans l’herbe. Le but étant d’aller plus vite que lors de ma sortie rapide, je ne suis pas loin du max sur les phases d’accélération. Je ralentis énormément en début de phase de récup’. J’enchaîne les séries avec 1’30 de repos y compris pour la cinquième et dernière que je prolonge à 3’30. Prochaine sortie à 6 séries. Même temps que ma précédente sortie pour 200m de plus.

8eme sortie

Et 2 tours de Regent Park pour mon passage à 3 sorties par semaine. Objectif 16’45 au tour. Grand soleil, pas de vent, pas trop chaud, bref que du bonheur. Premier tour où la respiration me gêne un peu, surtout au début, je boucle en 16’03. Waow ! Plus qu’à tenir sur le second, je passe à la deuxième rue en ayant perdu quelques secondes. Je tiens le rythme dans la montée et je passe à la plaque en moins de 10’30 pour le tour, j’ai plus que regagner mon retard. Du coup, je crois au 16’ par tour de moyenne et j’accélère. Je tiens jusqu’au bout et coupe en 31’49 à plus de 14.3 de moyenne. C’est une minute de moins qu’en juillet et me situe au niveau de début Mars, 7 semaines avant le marathon !

7eme sortie

Direction Hyde Park, passage dans les temps à l’entrée du parc. Un tour et j’ai l’impression d’aller vite, pourtant ma montre semble me dire le contraire. Je suis déjà bien fatigué. La fine pluie n’aide pas. Mon K-Way glisse régulièrement de ma taille et tape mes mollets. En fait il ne fait pas froid. J’essaie d’accélérer, j’ai l’impression d’y arriver dans le retour vers la sortie, mais je me perds un peu. La perspective de la montée du retour me ralentit également. Je me perds encore un peu plus sur la route du retour et finis très fatigué par couper après 1h08 au début de Hamilton Terrasse. J’ai prolongé pour ne pas marcher trop longtemps sous la pluie. Je pense que j’aurais pu tenir un peu plus à ce rythme, mais au final, je suis à 13km/h seulement. Reste à savoir ce que je ferai la semaine prochaine (augmenter quand même la durée ou consolider sur 1h08 et regagner en vitesse ?) J’ai eu de bonnes sensations toute la sortie, même si au final la vitesse est un peu décevante.

6eme sortie

Petit crachin londonien. Mais il ne fait pas froid. Je cours en tee-shirt / K-Way et collant. Je pars quand même à un bon rythme : faut pas tenter le vent et le froid. Je poirote 40’’ au feu rouge et je débute mon fractionné plus tôt que d’habitude, dès la première rue. J’ai l’impression de courir nettement plus vite que la dernière fois (il y a 15 jours), même si j’ai besoin de quelques secondes à un rythme vraiment tranquille à la fin de chaque effort. Je tiens les 4 séries, débutent la cinquième après 2’ de récup’, en hésitant entre en faire une sixième ou rentrer rapidement pour boucler un bon temps. Finalement, je prolonge la dernière série de 30’’ (3’30 au lieu de 3’ pour les 4 précédentes). Je souffle, dois refaire un lacet pour la deuxième fois de la sortie et boucle la sortie sur un bon rythme sur lequel je me sens confortable, même si j’ai les jambes lourdes. Je boucle le parcours en 36’, proche de mon meilleur temps de juillet. Si l’on considère le temps perdu, il parait clair que je suis allé plus vite. La semaine prochaine, on passe à 6 accélérations. Pour ce WE, objectif 1h06 à 13.3 ou un peu plus. Pour l’heure tout va bien. Pourvu que ça dure !

5eme sortie : quand courir redevient un vrai plaisir

Il fait froid mais beau. Pas de vent non plus pour couvrir Londres de sa nappe nuageuse habituelle, celle que l’on ne voit pas venir et qui s’installe en quelques minutes seulement. De retour de Dublin, je n’ai pas eu l’occasion de recourir. J’avais prévu de le faire vendredi, mais un dernier déjeuner avec Fix qui s’envole le lendemain définitivement pour Hong-Kong s’est imposé dans mon agenda. Hier, flemme, Poker et temps qui se couvre. Un premier petit bonheur à la vue du temps, un petit déjeuner, une première partie de poker et c’est parti. Comme il fait froid, je pars assez vite. J’essaie de me calmer et j’atteins le parc à 13.2 de moyenne. Le premier tour se passe à la limite, je finis avec une grosse gêne respiratoire. Peut-être le froid ? Je suis à la limite de l’asthme. C’est le problème récurrent que je traîne depuis des mois maintenant. J’ai augmenté mon traitement avec en plus d’un spray pour les poumons, des antihistaminiques et un pschitt pour le nez… Je tiens quand même le rythme. J’arrive au canal en 43’ soit 13.25 de moyenne et là c’est un long faux plat descendant au bord de l’eau. J’ai atteint une bonne température, les endomorphines font déjà effet et les jeux de reflets sur le canal sont merveilleux. Je suis sur un vrai bon rythme et c’est un nouveau petit moment de bonheur, un quart d’heure de ces sensations magiques. Puis c’est la montée courte, mais intense, j’avais du lever un peu le pied avant pour cause de canalisation sur le sol ça se passe bien puis le retour si connu (c’est la route que je prends 2 fois par jour pour aller bosser) via Lison Grove. J’arrive à la maison avec 26’’ d’avance sur l’heure, je continue dans la rue pour boucler un gros 13.3km en une heure. C’était dur mais le temps est au rendez-vous et la gêne respiratoire a disparu un peu avant le canal pour ne jamais revenir. Que du positif. La semaine prochaine est également chargée cote boulot (la suivante aussi vu que je vais à Jersey).

4eme sortie : tapis roulant à Dublin

Une soirée à l’hôtel. Il fait trop froid et trop nuit pour sortir courir, mais l’hôtel a une salle de sport. C’est gratuit et les tapis pour courir sont remarquables : télé individuelle, grand tapis… Bref je me décide pour y aller de ma séance de fractionné (si je trouve le temps et le courage d’aller courir jeudi ou vendredi, je ferai une rapide sur 2 tours de Regent Park). Je démarre mon échauffement à 10 puis 12 rapidement. Tout va bien : même pas chaud. Au bout d’une petite dizaine de minutes je débute mon fractionné : objectif 6 fois 3’ avec 1’30 puis 2’ de récup’ à 10. Pour ce qui est de la vitesse de fractionné, je tente 15.5. Je fais ma première série à cette allure, mais décide aussitôt de descendre à 15 pour les suivantes. Dont acte. Je tiens difficilement 4 séries et sue à grosses gouttes. Je « perds » entre 15’’ et 30’’ à passer de 10 à 15 puis de 15 à 10. En pratique je fais donc 2’30 à 15 et 1’ à 10. Je m’accorde 2’ de récup’ à la fin de ma 4eme série. A la fin de la 5eme, je décide de ne pas m’aventurer à une sixième mais de simplement m’octroyer 1’30 de repos à 10 avant de finir sur un meilleur rythme. Je récupère assez bien et je continue encore 6’ : 2’ à 12, 2’ à 12.5 et les dernières minutes à 13. Je suis en ligne avec mon fractionné de la semaine passée (autour de 38’ à 12.5 de moyenne), assez loin de mes temps de juillet.

3eme sortie : plus vite, plus fatigué

Maman à l’hôpital après une occlusion intestinale. Un WE très chargé : médecin, boulot, mariage, course, mariage, déjeuner familiale et quelques passages à l’hôpital. J’ai quand même trouvé 1 heure pour courir juste avant mon train pour Londres. J’avais peu dormi les 2 nuits précédentes et pas mal bu lors de la soirée du mariage. Je suis parti avec en tête de faire 2 tours de Longchamp. Un peu gêné par les feux et autres passants, j’arrive à Longchamp en 13’55. Je décide d’accélérer un peu pour finir mon parcours en moins d’une heure. Je boucle mon premier tour en 16’45, mais sans avoir trop forcé et passe donc en 30’40 à mi-parcours. Voyant mon temps en haut de la cote j’ai déjà bien accéléré dans la descente, il s’agit juste de tenir le rythme le plus longtemps possible. Il fait un peu chaud (un beau soleil dès qu’on s’éloigne de Londres) et une digestion incomplète après le resto de ce midi et surtout l’alcool d’hier soir. Je tiens malgré tout assez bien. La dernière montée est difficile, le retour à la maison s’effectue à la limite. Je relâche un peu même si je n’ai plus toute ma lucidité. J’ai décidé de couper après une heure. En fait, je vais semble-t-il plus vite qu’à l’allée, malgré la fatigue et la montée. Je coupe donc en un peu plus de 59’, arrivé à la maison. Vite quelques étirements (est-ce pour cela que j’ai quelques courbatures ce lundi matin ?) une douche et Métro, Eurostar, dodo (levé à 4:50am pour prendre l’avion pour Dublin).

J’ai couvert 12.6km à 12.8 de moyenne. Une grosse perf’ vu le week-end et la semaine. Y a plus qu’à trouver du temps pour trois sorties cette semaine (en fait 2, ça serait déjà pas si mal).

2eme sortie : un peu de fractionné

Pas trop mauvais temps aujourd’hui. Une vraie surprise ! Je pars tranquillement à Regent Park pour une petite séance de fractionné. J’ai regardé ce que j’avais fait en août pour faire la même chose, soit 4 fois 3’ avec 1’30 de pause et 2’ avant la dernière série.
Je suis parti doucement et attendu 14’ pour la première accélération dans la cote. Dur. J’ai l’impression d’avoir vraiment accéléré fort les 4 fois et de ne pas avoir trop lâché sur les pauses, au moins après les 2 premières séries. Pourtant au final j’ai mis plus de 2’ de plus que la dernière fois sur le même parcours. Je dois pouvoir faire une sortie rapide vendredi matin et je vais essayer de trouver 1 heure dimanche (très ambitieux).

1er sortie : reprise

Les petits pépins de santé se sont accumulés cette année. Le rhume qui est revenu un peu avant le Médoc et m’a obligé à couper ma préparation. Oublié un marathon (un vrai) en fin d’année. J’ai juste pu reprendre l’entraînement pendant 3 semaines, courir le Médoc et bing, remalade.

Ca va mieux depuis 15 jours, mais la flemme m’a retenu de reprendre l’entraînement. Parallèlement, je fais un bilan de santé vu que j’ai la sensation de ne jamais complètement me débarrasser d’une certaine gêne au niveau des poumons ou des bronches. Rien de concluant à ce jour. Dernière étape, radio des poumons. Le médecin m’a prescrit un broncho-dilatateur, on verra ce que ça fait.

Donc ce WE, profitant d’un temps pas trop pourri, je me suis lancé à l’assaut de Regent Park. Objectif une heure pour voir où j’en suis.
J’ai calmé mes ardeurs en début de parcours. J’ai couru à l’aise mon premier tour de Regent Park sans faire attention au temps. Un peu plus loin, je réalise avoir couru un tour en 19’20, étant sous les 12 km/h, je décide d’accélérer. Il ne me reste plus que 20’. Je pensais être tranquille mais à un bon rythme (pour mon niveau de reprise…) et j’ai la bonne surprise de pouvoir accélérer facilement. Je peux même en remettre une petite couche dans la descente, le retour à la maison tout en montée tire dans les jambes mais je tiens relativement bien pour boucler les 2.7 km à plus de 13. Bilan 12.2km.

Après consultation de mon dernier blog, mon enthousiasme retombe un peu : j’avais couvert 400 mètres de plus lors de ma reprise de juillet…
Conjugué à mon inscription au « ballot » du marathon de Londres, cette sortie m’a redonné l’envie de courir régulièrement.

Marathon du Médoc

Une nuit à l’hôtel de Bordeaux, le train au petit matin (qui fait des détours insensés autour de Bordeaux). Arrivée à Pauillac, retrait des dossards, on revêt nos déguisements « Union Jack ».
Sur la ligne de départ avec tous les déguisements, la musique et même des acrobaties dans les airs.

On part tranquillement, je zappe le tout premier château : trop de monde. C’est le seul que je vais sauter de tout le parcours. On continue et on s’arrête pratiquement partout. Il fait chaud et je cours avec une bouteille d’eau à la main tout le long du parcours, les photos sont là pour le prouver !

On fait du 8km heure de moyenne sur les 3 premières heures, pas grand-chose à signaler si ce n’est un peu mal à l’estomac après le 16eme et quelques dégustations et une pause technique pour Margot au niveau du semi. Aussi la bonne ambiance et des vues incroyables sur les vignes, le passage dans le parc de Beychevelle, et du vin plus ou moins bon (Beychevelle nous a refilé les fonds de cuves…)

Ensuite Margot commence à fatiguer. On marche de temps en temps et on avance moins vite. Sur la dernière ligne droite, on s’arrête pour déguster jambon de Bayonne, huîtres du bassin (vraiment très bonnes avec un petit verre de vin blanc) et bœuf de Bazas.

Margot finit même en re-trottinant un peu (ça fait bien sur la photo avec le tapis rouge) et comme j’ai allégé les doses lors des dégustations après le 16eme, je finis presque frais comme un gardon, avec peut-être juste les jambes un peu lourdes…

17eme sortie : un petit coup sur l’accélérateur

Petit test sur le grand classique (piste Uzeste et retour par le Pont soit 9,9km). J’avais mis 49’30 dimanche, objectif passer la barre des 13. Départ difficile en faux plat montant avec petit vent contraire et un peu froid. J’arrive à la piste en 8’35. J’accélère progressivement sur la montée jusqu’à Uzeste à 12km/h de moyenne. Je passe au stop en bas de la petite rue en 24’08 et je continue à accélérer. Je boucle le deuxième kilo sur la route en moins de 4’20. Je garde une bonne vitesse dans le raidillon avant le retour sur la piste. J’y arrive en 35’46. Je vais maintenant toujours aussi vite et je tiens bien dans la montée après le pont pour finir en bonne forme (quoique bien essoufflé par les derniers kilos) en 44’02. Objectif pleinement rempli.

16eme sortie : la sortie longue

Une sortie longue le long du Ciron. Arrivé à La Trave, je continue vers Pompéjac. Je tente de tourner à gauche mais je me perds dans des petits chemins et fait demi-tour. Je continue et fait demi-tour à 55’. Je rentre tranquillement, je peux accélérer légèrement, je rejoins, comme à l’allée la route de Bazas et arrive à bon port en 1h46’. Fatigué oui, mais en forme. Une sortie agréable malgré les insectes et la chaleur. Je pense avoir couru entre 10,5 et 11 km, environ 19 bornes. Encore une ou deux sorties courtes et ce sera le marathon du Médoc.

15eme sortie : premier pas dans le bordelais

J’avais prévu une sortie longue, mais les programmes télé m’ont fait changer de plan : marathon féminin du championnat du monde jusqu’à 2h30 cette nuit (donc le matin je dors, je ne cours pas) et PSG / Marseille à 18h ; Je regarde presque toute la première mi-temps et pars pour mon parcours classique d’environ 10km. J’ai l’impression d’avoir un bon rythme, mais je tourne à 5’40 sur la montée vers Uzeste. J’accélère sur le plat et la descente. Je descends à 5’10 puis moins de 5’ sur la route du retour. Je tourne sur la piste et maintient un bon rythme dans la montée après le pont du Ciron. Je boucle en 49’30 dans mon, objectif, à 12km/h de moyenne et en bonne forme. La sortie longue sera pour demain.

14eme sortie

La semaine au boulot est hyper chargée. Je trouve le temps de rentrer chez moi pas trop tard en courant et en faisant 3 tours de Regents Park. Je tiens parfaitement mon objectif. Je n’ai pas de montre et je ne connais pas mon allure. Je cours au rythme où je me sens bien sans accélérer. Sur le dernier tour j’accélère un peu et de plus en plus malgré la montée du retour qui est vraiment difficile. Je sens les kilomètres d’entraînement que j’ai dans les jambes depuis le début de l’été. Je commence à penser que le Médoc ne sera pas un calvaire mais une course agréable sur au moins les 2/3 du parcours.

13eme sortie : vers une sortie longue

Allonger la sortie pour résister du mieux possible lors du marathon du Médoc. Objectif un petit 1h20 ou vingt gros kilomètres. Je suis bien au début, me force à courir à allure réduite. Comme je suis à High Park, c’est difficile mais je me maîtrise. Après 40’, je n’ai plus de problème pour aller doucement. Après 1h j’ai beaucoup de mal dans les montées et je finis en ayant beaucoup de mal partout.

12eme sortie : nouveau départ

Cela fait maintenant plus de 3 semaines que je n’ai pas couru. Mon rhume a duré quelques 15 jours et j’ai enchaîné sur une méchante allergie (des bulles cutanées se formant sur une plaque rouge, avec du sang quand on éclate la bulle. Ca ne démangeait pas vraiment mais cela a duré jusqu’à ce que j’applique sur les zones touchées (pectoral gauche, coté gauche et dans le dos toujours à gauche), du Profénide régulièrement.)
Je reprends donc à seulement 3 semaines du marathon avec peu d’espoir de pouvoir être prêt fin novembre pour La Rochelle. Je pars vite et j’ai énormément de mal à tenir le rythme. Je ralentis peu à peu jusqu’à devoir m’arrêter après environ kilomètres. Je renonce officiellement à La Rochelle.

11eme sortie : et de 3

Et pour bien commencer le mois d’août, rien de tel que 3 tours de Regent Park. A fond, comme il se doit. Objectif 6’40 au tour, premier tour en 16’29, au deuxième, je débute plus lentement et accélère dans la montée pour finalement boucler en 16’34. C’est assez bizarre, je n’ai pas de sensations, comme si je rêvais que je courrais. Au troisième tour, je commence en reprenant mon souffle, confiant d’atteindre mon objectif. Mais après 7’, j’ai presque perdu toutes mes 15’’ d’avance, j’accélère donc dans la montée et tiens comme je peux pour finir épuisé mais pile dans l’allure 16’40 sur ce dernier tour. Bilan à 13.75 de moyenne, digne de fin février.

Dimanche 5 août : bilan de santé
Encore de bonnes courbatures de vendredi, mais plus du tout mal au genou. Par contre, un terrible mal de gorge qui commence à passer ce matin mais qui m’a empêché de bien dormir ces 2 dernières nuits. L’infection s’invite dans les sinus et dans les bronches, je réagis à l’Actifed, mais pas question de courir ce week-end et probablement pas non plus avant le milieu de la semaine prochaine, au mieux…

10eme sortie : copie conforme

Et du fractionné pour finir le mois. 5 fois 3’, 1’30 de repos après les 3 premiers, 2’ pour la dernière. Même parcours que la dernière fois et même temps à 6’’ près. La seule différence c’est que je n’ai pris qu’une trente après la troisième série. L’impression d’être allé plus vite sur les parties rapides et d’être un peu moins épuisé à la fin (ça vient peut-être aussi du soleil). Le bilan de ce premier mois de préparation est positif : 100km en un peu plus de 3 semaines, et un niveau comparable à la deuxième semaine de février (excepté pour les sorties longues bien sur).

9eme sortie : quand tout se passe comme prévu

Je commence et trouve le bon rythme, il fait beau, relativement chaud même si un souffle dans l’air rafraîchit. A mi-chemin de mon premier tour je suis sur une moyenne de 4’30 au kilomètre sans forcer. Je suis relâché dans la montée et je prends le temps de récupérer le long des terrains de foot. Du coup je mets 17’20 à mon premier tour. J’avais calculé qu’un rythme de 17’ serait bon (en fait 17’20 donne du 13.15 !). J’accélère dans le deuxième tour, je voulais regagner 10’’, j’en gagne 20’’ et le boucle en 16’40. Dans le troisième, je gère tant bien que mal la dernière montée, j’ai du mal, mais je récupère finalement assez bien le long des terrains de foot (avec l’aide du vent qui souffle ¾ dos). Je garde un bon rythme sans trop forcer en prévision du retour à la maison et de sa montée de plus d’un km. Je passe sur le pont en 59’10 ! J’étais sensé aller moins vite que la semaine dernière, je suis en fait à près de 13.5 de moyenne. La montée de retour est comme prévue très dure et je ralentis sans non plus m’effondrer (12.7 de moyenne, vu le profile, je tiens les 13 de moyenne). Je coupe en 1h06’16 et 13.4 de moyenne. Le seul problème c’est qu’en ayant gagné une minute sur mon objectif, j’ai couru moins longtemps que prévu ! La semaine prochaine, on allonge vraiment et on ralentit…

8eme sortie : plus vite que le vent

Temps couvert, quelques gouttes de pluie, mais rien de grave. Le plus dur, c’est le vent. C’est la première fois que je le sens dans mon dos dans la cote. Mais il est plein face dans la remontée vers les petits ponts. Au premier tour, ça va, au second, il souffle en bourrasque et je dois perdre quelques secondes. Je pensais descendre sous les 33’ facilement. Je suis parti sur un bon rythme, de bonnes sensations dans les jambes, mais très limité par le souffle. Je coupe en 16’32, au-dessus de mon objectif ! Je ne me décourage pas et j’effectue la montée sur un rythme bien plus rapide. J’ai une quinzaine de seconde d’avance en haut et je suis désormais confiant pour tenir mon objectif. Je tiens malgré les rafales et finis à fond en 32’49. Mon deuxième tour à pile 14 de moyenne. Progression en route. Pour la semaine prochaine, objectif 50’ sur 3 tours… Pour ce WE, disons le parcours de la semaine dernière, jusqu’à la maison (14.8km), objectif 1h07’15.

7eme sortie : soleil et fractionné

Qu’on se le dise : le soleil est l’ennemi du coureur. Certes il est plus encourageant de sortir quand il fait beau et quand le vent lèche la peau, tempérant l’ardeur de l’échauffement, c’est tout à fait agréable. Mais dès le premier fractionné, c’est difficile, alors 5 accélérations de 3’… 1’30 de repos après les 2 premiers, 2’ ensuite. Au retour au vestiaire, bonne surprise : la clim’ est en panne. Rien à faire qu’à suer sang et eau (enfin surtout eau) et un mal fou à récupérer.
Au final, même distance et vitesse moyenne que la semaine dernière, mais une accélération de plus. Je suis donc allé moins vite en accélération. J’avais pourtant pas l’impression.

6eme sortie : la dernière heure

Mes nouvelles runnings sont sensationnelles. La relance devient facile et l’amorti est excellent. Je suis parti pour une heure à fond, entre sortie rapide, sortie longue et allure marathon (les 3 à la fois à ce stade de préparation). Mon genou a tenu nickel, je pensais que c’était fini, mais j’ai ressenti une toute petite gêne en venant au bureau ce matin.
Pour la sortie, je suis parti trop vite, au parc en 8’30 environ. J’ai repris un bon rythme au premier tour, mais j’avais déjà mal dans la montée. J’ai bouclé en un peu moins que 17’10. Deuxième tour, je tiens tant bien que mal : 17’15 environ. Sur le troisième, je suis sur un rythme de 17’20/25. Bref je finis au courage, mais je maintiens à peu près les 13. Comme j’avais pris pas mal d’avance sur le début, je dépasse mon objectif en ayant couvert 13.3km.
Au programme de cette semaine : 1 fractionné (5 fois 3’ ?), une rapide (2 tours de Regent Park) et une sortie allure marathon au-delà des 1h (1h10 ?).

5eme sortie : fractionné

Un fléchissement de motivation, un emploi du temps compliqué et un genou à reposer. Bref repos de 4 jours et malgré mes craintes, le genou va bien (aucune douleur, même si je le sens encore fragile et rigide. Le massage au Profénid quotidien paierait-il ?)
Ca c’est le plus important. J’en étais venu à douter de ma capacité physique à me préparer pour La Rochelle en novembre, je commence à être rassuré. On verra pour le programme du WE (ne pas en faire trop…)
Sur la sortie du jour pas grand-chose à dire, 4 fois 3’ avec 1’30 de récup’ sauf avant la dernière série où je me suis octroyé 2’. Je n’ai pas tenu le rythme sur la dernière accélération en faux plat montant et je n’avais pas l’impression d’aller bien vite, mais ma moyenne sur les 36’ de la sortie (y compris échauffement et retour à la maison) à plus de 13 me prouve que j’allais quand même à un bon train.

4eme sortie : une heure toujours

Un concert de Polnareff le soir du 14 juillet. Une idée brillante s’il en est mais qui encombre les trottoirs du Champ de Mars coté Ecole Militaire. Toute ma belle programmation (6 tours et demi exactement pour 13km) passée à l’as.

Pas bien grave. Le genou semble tenir en début de course et les nouvelles running me vont comme un gant. Je ne les ai juste pas suffisamment serrées. Le parcours est facile et le temps idéal pour un 15 juillet (on est parti tôt vers les 9 heures du matin et le ciel est couvert, bien qu’un peu lourd, il ne fait pas trop chaud sauf à la fin quand le ciel commence à se dégager). Il faut donc que je puisse grandement améliorer les 12.6 du week-end dernier.
Un premier coup d’œil au chrono et j’ai beau savoir que le parcours est substantiellement rallongé, cela ne peut justifier mon retard. J’insiste : objectif 13km/h et pas question d’augmenter la distance à allure réduite. J’allonge les foulées et la petite gêne au genou gauche réapparaît. Problème qui devient inquiétant à force d’être récurrent. Je me masse régulièrement au Profénid et il va falloir augmenter. J’irais consulter en Septembre si cela ne s’améliore pas significativement durant l’été. Je m’étais laissé du temps de récup’, mais c’est vrai que je force à chaque sortie.

Je gagne maintenant une petite trentaine de seconde sur les 10’ à chaque tour. Mon objectif est de boucler plus de 6 tours. Les deux derniers tours sont vraiment difficiles mais je m’accroche. Je remplis mon objectif de 6 tours et cours trente secondes de plus avant de couper, épuisé, après exactement 1h00’00 de course. Je rentre difficilement et j’ai du mal à récupérer.

Bilan livré ce lundi matin par Google Map : 12.9km.

3eme sortie

Je suis allé courir à midi sur une sortie rapide. Objectif 2 tours de Regent Park. Le temps frais, un peu de vent. Je pars sur un bon rythme et boucle le premier tour en 17’06. Je m’étais fixé un objectif minimum de 17’25 pour dépasser les 13 de moyenne. Je suis relativement bien, même si je sens que je n’ai sans doute pas 3 tours dans les jambes à cette allure. Je tiens donc le même rythme sur la première partie du parcours, j’accélère un peu dans la montée et parviens à reprendre mon souffle dans la ligne d’en face. Je finis à fond le souffle coupé et boucle mon deuxième tour en 16’35. Moyenne de 13.5 au-dessus de mon objectif marathon. Mais une légère gêne au niveau du genou sur l’extérieur de ma jambe gauche m’inquiète un peu. Profénid et repos jusqu'à samedi devrait résoudre le problème. Point de vue vitesse, je suis globalement au niveau de fin Janvier, 3 mois avant le marathon. Cette fois, je change de stratégie : j’allonge la distance à allure marathon : on reste à 1 heure tant que je ne dépasse pas les 13.

2eme sortie

Il faisait beau le matin et j’étais motivé pour une sortie courte pour récupérer et reprendre le rythme. A 6pm, gros orage. Le ciel reste menaçant, mais Margot que j’ai au téléphone me conseille d’y aller. J’y vais. Sortie courte avec un peu de fractionné au programme. Je penche pour 4 série de 3’ avec une minute de récup’. Dès la première série, je comprends à quel point j’étais ambitieux. Je me laisse 1’30 de récup’. Au début de la troisième série la pluie se met à tomber, au milieu de la série, je suis complètement trempé. Je décide d’écourter pour ne pas risquer le rhume. Je finis la troisième série et rentre direct à la maison, sans finir mon tour de Regent Park, ni prendre par les rues de derrière pour rentrer à St John’s Wood. Une petite demi-heure à environ 13 de moyenne. Très bien pour aujourd’hui. J’essaierai de recourir mercredi.

1er sortie

Après mon échec du marathon d’Annecy, je me suis octroyé 1 mois de coupure. Au moment où je reprenais, début juin, j’ai choppé un rhume : mal à la gorge, le nez qui coule, les poumons pris et même bien pris. Je commence à aller mieux, mais re-mal à la gorge… Depuis 1 mois je ne m’en sors pas. Alors que le temps semble enfin virer au beau ce week-end après 3 semaines de pluie quotidienne d’un temps typiquement anglais (chaud, beau, beaucoup de vent, puis averses et froid, re-beau…), je vais de nouveau un peu mieux.

Pour cette première sortie de juillet, j’ai seulement 2 sorties courtes (40’ et 55’) dans les jambes datant de 15 jours et un mois. Je me fixe une heure, une heure dix max comme objectif, le plus vite possible.

Premier tour de Regent Park en un peu moins de 18’ (on est loin des 14’51 de mon recors…), le deuxième en un peu plus et je suis déjà au bout du rouleau. J’abandonne l’idée des 3 tours : il me faudrait 1h03’ / 04’ et 3’ c’est une montagne au vu de mon état. Je m’accroche pour tenir l’objectif de 1h. La dernière montée est un calvaire et impossible de récupérer pour les 3 dernières minutes. Je finis exténué pour constater sur Google map que je n’ai couru que 12.6 km. Je suis de retour au même point qu’au début de ma préparation précédente.

L’objectif cette fois est double : un marathon en novembre avec le but clairement affiché de battre mon recors et le marathon du Médoc début septembre avec Margot, et comme objectif de faire 6h. (Mais cela veut dire qu’il faut que j’ai les 42km dans les jambes, donc une ou deux sorties de 2h avant seraient les bienvenues).

Pour Novembre, la date du 23 semble raisonnable : elle permet une préparation optimale et un temps frais comme je les aime. Option privilégiée : La Rochelle, Florence constitue une bonne alternative.
D’ici là 3 sorties par semaine au programme.
Back to business.

Re-reprise

Presque 3 semaines ont passées avant que je rechausse mes runnings. Une nouvelle sortie au Champ de Mars, tranquille avec Margot d’abord puis 3 tours à fond pour retrouver des sensations. Le tout pour 55’ à 11.45 de moyenne.

Reprise

1 mois et demi sans courir. Reposer mon corps, mon genou et mon mental.
L'envie revient. Je me concocte un programme test: 40’ le plus vite possible pour voir où j’en suis.

Las, j’en suis pas bien loin : 12.6 km/h de moyenne au Champ de Mars, donc sur un parcours très roulant.

Marathon d’Annecy

Trajet en train un brin stressant (attente interminable à Chambéry), nuit très moyenne. Le matin, je mange mes nouilles réchauffées, natures (je n’ai pas apporté de sel). J’ai beaucoup bu toute la journée de samedi. Je retire mon dossard. La météo prévoit une grosse chaleur. A 8h, les conditions sont déjà limites. Margot me laisse sur la ligne de départ, avec la météo et son genou, elle a déclaré forfait pour le semi de l’après-midi. C’est beaucoup plus raisonnable.

Les derniers instants de concentration avant le départ. La pointe d’inquiétude dans la gorge, l’ambiance sur la ligne. C’est un moment très particulier qui ne prend toute sa saveur qu’après une préparation minutieuse. Je m’élance. Je ne suis pas vraiment gêné par le monde. J’ai le sentiment d’aller doucement alors j’accélère et suis un petit groupe. Je me retrouve non loin du ballon des 3h, assez facilement. 4’15 au premier, je pense lever le pied mais je boucle le deuxième dans le même temps. Je décroche un peu, mais continue sur un rythme entre 4’20 et 4’25 sur les kilomètres qui suivent. Les jambes vont bien. Je sens qu’elles sont dures, mais au niveau de la respiration tout va bien et je me dis que c’est normal de dépenser de l’énergie si je veux faire un bon temps. Très vite, je m’aperçois que le parcours n’est pas plat. Au 8eme je suis dans le rythme et j’ai même la tentation d’accélérer un peu. Je rejoins d’autres coureurs qui sont partis plus vite. Je suis installé dans mon rythme autour de 4’25 au kilo. Je cours avec un coureur de je ne sais quel club, j’ai le temps de profiter du paysage, je prends les ravitaillements et bois beaucoup. L’estomac un peu gonflé, mais la course est très bien organisée. J’approche des 15 et je commence à avoir les jambes lourdes dès que la route ne descend pas. Au 17eme, faux plat montant, j’ai du mal. On boucle le kilo en 4’35. J’hésite et décide qu’il est trop tôt pour ralentir si je vise les 3h10. Bien que limite je décide donc d’accélérer. Je lâche mon compagnon et boucle le kilomètre suivant en 4’20. Trop vite. Je peux récupérer dans les 2 kilomètres suivants qui sont en faux plat descendant.

Arrive le 19eme, je suis limite et un faux plat montant plus dur que les autres (je me souviens de l’avoir noté sur le profil mais je l’avais oublié !) Il dure près de 2 kilomètres. Je commence à exploser. Je sais que je ne tiendrais pas ce rythme jusqu’au bout. Comme je ralentis, je sens la chaleur et déjà des frissons. Le mur des 30 au 20eme kilomètre ! Je suis foutu et je le sais. Je gère la fin du faux plat comme je peux et passe au semi en 1h33’25, malgré le temps perdu ! Une vraie descente suit. Je garde donc un bon rythme de 4’25. Je suis passé au semi en avance sur mon objectif (un peu moins de 3h35) malgré ma faiblesse des 2 derniers kilomètres. Je me dis alors qu’à défaut des 3h10, je peux peut-être quand même battre mon record. Il s’agit de ne pas lâcher trop de temps. Le calvaire commence. Sans force, accablé de chaleur, il me reste plus de 20 kilomètres à faire. Je tiens à peu près jusqu’au 25. Je marche pour le ravitaillement, malgré tout je suis encore sur les bases de 3h10. J’espère pouvoir me battre pour sauver les 3h15.

Au 28eme, j’attends déjà le ravitaillement du 30eme. Je m’arrête au 29eme (ravitaillement qui reste de l’allée). Et pour repartir je suis à la limite de la crampe, il reste pourtant près de 15 kilomètres ! Je finis comme je peux avec quelques pauses aux ravitaillements. Malgré tout, quand je cours (j’ai bien du marcher près de 5’ en cumulé) pas grand monde ne me double. Tout le monde est dans le même état. La chaleur a fait de gros dégâts. Je finis en 3h23, épuisé, j’ai réussi à éviter les crampes et j’ai la satisfaction de ne pas avoir lâché malgré mon échec et la douleur.

A l’arrivée, j’ai beaucoup de mal à récupérer. Dans le train du retour, on décide avec Margot de faire le Médoc, mais tranquillement : avec un objectif de minimum 6h. Et il faudra choisir un marathon d’automne, là où le temps devrait mieux me convenir. Et après une bonne préparation (je devrais parti de moins loin). La Rochelle en France. Florence pense à Amsterdam (il faut voir la date). Je suis encore loin des 3h et il faut que j’y parvienne si je veux prétendre un jour à un triathlon longue distance.

56eme sortie

J’ai longtemps hésité : ira, ira pas ? Finalement je décide d’y aller mais sans forcer : très cool au début, je trouve un rythme plus rapide ensuite. Je coupe à 25’ après un peu plus de 5km. J’en ai profité pour trouver un laçage de chaussure qui ne change pas le maintien mais ne devrait pas se défaire contrairement à ma mésaventure du semi. J’ai appelé Margot pour discuter des nouilles au petit déjeuner, des pattes de fruit et de ma montre chrono. Les pansements sont prévus, ma tenue trouvée depuis longtemps et ma stratégie de course arrêtée depuis une bonne semaine. L’hôtel est confirmé, il ne faut pas que je rate l’Eurostar de 9h demain. La météo est incertaine, un peu comme moi…

55eme sortie

Mercredi trop chargé. Bonne sensation ce jeudi, les jambes un peu lourdes à la récup’ mais plus aucune douleur. Juste le rythme est toujours élevé. 17’ au tour. Le premier en étant bien j’ai mis une quinzaine de seconde de trop, ensuite je n’ai bien entendu eu aucune difficulté à accélérer mais cela prouve tout de même que je suis très limite à 3h10. On verra dimanche.

54eme sortie

Une grosse heure au programme sous cette grosse chaleur (29 annoncé à la météo). Je confirme que le rythme marathon est rapide. Très rapide. Je ne pense pas tenir 3 fois ce que j’ai fait aujourd’hui, mais la chaleur est une nouvelle fois un lourd handicap. Je suis le parcours sans me perdre, en respectant des temps de passage en ligne, sans trop forcer. Donc tout va bien (sur 1 heure à une semaine du marathon, encore heureux !) Il ne reste plus qu’à prier le ciel pour que le temps change : 30 degré prévu à Grenoble mardi, après quoi, il n’y a plus que 5 jours et une dépression sur l’Atlantique qui concentre tous mes espoirs…

La semaine prochaine, hygiène de vie impeccable, Eurostar samedi pour une bonne nuit vendredi soir. Une sortie mercredi sur 2 tours de Regent à allure marathon et peut-être un tour de fractionné vendredi soir. Priorité à la fraîcheur.

53eme sortie

Direction l’île Saint-Germain depuis la porte de Saint-Cloud. Margot fait demi tour au bout de quelques minutes à cause d’un mal au genou. Le semi de la semaine prochaine, ça à l’air foutu pour elle. Dommage car coté perf’, elle s’était prouvé capable de descendre sous les 2 heures. Je continue seul et entame le fractionné dès l’entrée du parc. Le tour est très vallonné et sur un chemin sinueux et assez étroit. Je suis pas mal gêné, mais c’est quand même bien agréable de courir sur un nouveau parcours. Le programme de 4 fois 3’ (2’ de récup’) se passe sans soucis jusqu’à ce que buttant sur une racine, je finisse par mordre la poussière et rouler dans les orties. Je me relève avec de nombreuses égratignures toutes superficielles. Je les lave à la fontaine, et rentre tranquillement chez moi. Etirements, douche et médicaments. J’ai pris la décision de me soigner pour tout petit pépin physique, dont acte.

52eme sortie

Gêne au mollet droit suite à la sortie de dimanche. Rien de grave, mais c’est le mollet qui a forcé pendant ma douleur au genou gauche, pour compenser… Je m’aperçois que je suis très limite physiquement. Si je veux augmenter la charge d’entraînement pour passer un jour la barre des 3 heures, il va falloir être beaucoup plus attentif à mon corps et ne pas hésiter à me soigner même préventivement. Etant donné l’intensité de l’entraînement, on ne récupère jamais. Je cours donc aujourd’hui, samedi un petit fractionné et dimanche la sortie allure marathon de 15 bornes.

Ce soir donc, 2 tours de Regent Park à fond après l’allée au parc en guise d’échauffement. Objectif 30’20, soit 15km/h. Je pars vite, coupe la route en 6’30, souffle un peu dans la deuxième partie avant d’accélérer dans la descente. Je boucle mon premier tour en 15’07 dans le rythme. Je tiens un bon rythme puisque je coupe en 6’33 au deuxième tour. J’accélère dans la montée, tiens dans la ligne d’en face. Au pont je suis en 27’54. Je commence à croire à la barre des 30’. Je finis au sprint. 29’58, soit 15.2km/h de moyenne sur les 2 tours et surtout 14’51 pour mon deuxième tour soit 15.35km/h !

Quant à Flo, elle a fait 4h58 au marathon de Paris. Loin de son objectif de 4h30, elle a semble-t-il beaucoup souffert mais elle passe quand même les 5h. Pas si mal pour un premier marathon dans ces conditions de chaleur !

51eme sortie

Sur le coup, petit coup de bambou : j’ai coupé mon effort après un semi en ayant déjà pas mal tirer sur la corde. J’ai bouclé un peu plus de 21km en un peu moins de 1h35. Après un quart d’heure de marche, j’ai fini les 2km jusqu’à chez moi en courant et plutôt sur un bon rythme. Je suis parti vite et une fois la descente finie, j’ai levé le pied pour trouver un rythme où j’étais confortable. Trop lent, j’ai accéléré au 8eme. Je commençais déjà à fatiguer dans le faux plat montant au sud de Hyde Park à mon deuxième tour, j’ai donc du accélérer de nouveau dès la montée à l’ouest. J’ai vite senti que je ne tiendrai pas. Surtout sachant que les 4.5 derniers kilomètres de mon programme sont en montée. J’ai décidé de tenir jusqu’au semi et déjà j’ai du lâcher pas mal de temps (1’ ?). Sans doute aurais-je pu finir, mais j’ai déjà suffisamment puisé dans mes réserves pour aujourd’hui (si tenté qu’il m’en reste des réserves)

A la réflexion, le bilan serait plutôt positif : le parcours est décidemment difficile et la chaleur accablante (un bon 25 degré au soleil). Malgré tout j’ai tenu et j’avais encore des ressources pour reprendre la course par la suite. Si l’on compare à mes perfs d’avant le semi, c’est très encourageant. Bien sûr mes doutes sur ma capacité à tenir 42km demeurent, mais si le temps le permet j’essaierai de partir sur un rythme d’un peu moins de 4’30 au kilo. Durant cette sortie, j’ai aussi bien analysé mes sensations (je savais quand j’étais bien et quand je tirais sur la machine). Il me faut maintenant récupérer et refaire toutes mes réserves pour la course. La semaine prochaine disons une sortie rapide sur 2 tours de Regent Park (voir si je peux taper les 15km/h ou au moins m’en approcher), un 15 bornes à allure marathon dans la semaine et dimanche 12 toujours à allure marathon.

Aujourd’hui c’est aussi le marathon de Paris. Je me demande ce qu’a pu faire Florence sous une telle chaleur !

50eme sortie

J’avais bien préparé ma sortie. 18km à allure marathon. Pas question de se perdre. J’ai quitté le bureau à 21h hier (vendredi) après une longue séance sur Google Map pour choisir mes parcours d’aujourd’hui et demain. Le parcours de ce matin c’était 18km le long de Regent canal et dans Regent Park, objectif 1h20. J’ai trouvé l’allure assez vite. Ca va vraiment vite. Je ne suis pas du tout sûr de tenir pendant un marathon. Pour aujourd’hui, vu la distance, pas de souci même si je suis vraiment fatigué cet après-midi. Le temps était assez chaud, un peu de vent par moment, quelques feux, pas de ravitaillement, un parcours plutôt difficile et 4’’ au kilo de moins que l’objectif marathon (le temps des ravitaillements et de craquer sur la fin…). Aussi j’en ai évidemment plein les jambes en ce moment. J’ai bouclé mon tour en 1h19’46. Un premier test demain pour voir sur 23.5km sur le même rythme ce que cela donne. Cet après-midi repos, sieste et repos !

49eme sortie

15 bornes à fond. Objectif minimum de 14km/h. Premier tour en 15’42, plus de 30’’ d’avance sur l’objectif. Deuxième tour en 15’51, l’objectif devient 16’ de moyenne. Troisième tour, ça tire déjà dur dans les mollets, mais ça tient : 15’52. Dernier objectif : tous les tours en moins de 16’. Je force beaucoup, je suis à la limite de la crampe au mollet droit, je m’arrache dans la dernière descente. 15’59. Contrat 100% rempli. Bilan 14.4 de moyenne. Reste plus qu’à bien récupérer pour mes 2 sorties de ce WE.

48eme sortie

C’est tellement bien de ne pas avoir de pépin physique ! Séance de fractionné 6 fois 3’ avec 2’ de récup’ sur les 4 premières séries et 3’ sur les 2 dernières. RAS.

47eme sortie

Dernière sortie longue. Je pars avec Margot et je l’accompagne sur le premier tour de Regent Park. Je la quitte à 35’ et me dirige vers Hyde Park. Je trouve un grand tour à faire qui emprunte notamment le chemin des chevaux. 3 tours plus tard, j’ai le sentiment d’avoir tenu un bon rythme et je rentre en rallongeant par Regent Park. La montée du retour est horriblement pénible, déjà dans la souffrance du marathon. J’arrive chez moi en 2h47’30. Globalement, j’ai bien tenu, su récupérer dans les portions les plus faciles. Je pense être relativement prêt pour le marathon. Il faudra vérifier la distance sur Google Map demain (entre 34 et 35km probablement, je parie sur 34.4)

Encore une semaine d’efforts et on va tranquillement arriver à la phase de récupération. La semaine prochaine, je prévois une fractionné courte, une sortie rapide sur 4 tours de Regent Park et 2 sorties le WE à rythme marathon : 1h20 samedi et 1h45 dimanche.
Après vérification sur Google ce mardi matin, 34.6km.

46eme sortie

Le vendredi saint a la bonne idée d’être férié en Angleterre. Aurélie et Benjamin, des potes de l’IG m’ont avancé notre rdv à 20h30, j’ai donc du courir une demie heure plus tôt que prévu. A 18h15 un jour férié et de grand beau, les allées de Regent Park ne sont pas à proprement parler vides… J’ai donc été pas mal gêné par endroit et du perdre une bonne poignée de secondes.

Je pars vite, trouve mon rythme dans la ligne droite d’en face et boucle mon premier tour en 15’22. A plus de 14.8km, c’est le tour le plus rapide que j’ai jamais fait ! Je suis évidemment très limite, mais je tiens bien dans le deuxième tour. Un peu plus de mal à récupérer après la montée. Normal. Je boucle en 15’32 avec le secret espoir de tenir suffisamment pour une moyenne sous les 15’30 au tour. Je suis maintenant vraiment mal, mais je ne lâche les secondes qu’au compte-goutte. Au deuxième croisement, je n’ai perdu que 6’’, la montée est difficile, la ligne d’en face inhumaine, je peux accélérer un tout petit peu sur la fin. Bilan 15’34. Record du 8 mars pulvérisé de près de 2’. Moyenne de 14.7km/h, plus rapide encore que les 10km au parc Monceau de la semaine dernière. Mais cette fois j’étais complètement à fond… Comme je disais, question vitesse, il n’y a plus lieu d’être inquiet. La question devient : aurais-je accumulé suffisamment de kilomètres pour tenir à 13.3 sur un marathon ?

45eme sortie

Lundi difficile avec beaucoup de marche et un vrai mal au genou. Mardi, ça va mieux malgré le déménagement à marche forcée. Je n’avais pas prévu de courir mercredi, mais jeudi mon emploi du temps est surbooké, je n’ai plus mal au genou et Gwen (une fille de mon équipe au boulot qui court le marathon en moins de 3h30) qui va courir à 19h me tente. Je me barre donc aussi du taf à 19h, le temps de passer chez moi, lancer une machine, aller aux chiottes…

Je pars à 19h45, j’arrive à Regent Park en 10’. Et j’enchaîne sur un fractionné long. 15’25 au premier tour et la nuit qui est complètement tombée. Sans lumière, j’ai peur pour mon genou, je quitte donc le parc dans mes 3’ de récup’. Je reviens vers le début de canal et le suis. Je vais sans doute nettement moins vite car il y a des passages où je cherche ma route et des passages très obscurs. Après 16’, je sors du canal et là je me perds complètement. Après une boucle de 15’ je retombe quasi là où je suis sorti du canal… Après une heure une de course je demande mon chemin à une vieille, puis de retour à Camden, à un jeune qui m’indique enfin le bon chemin vers Swiss Cottage. Après encore un gros détour je me retrouve au métro St John’s Wood. Au total j’ai couru 1h24 en m’arrêtant pour chercher et demander mon chemin, des passages où j’ai accéléré aussi. Et la bonne nouvelle, c’est que mon genou va bien.

Il reste une sortie vraiment longue dimanche (après une sortie rapide vendredi : on va essayer de battre mon record sur 3 tours de Regent Park (il date d’un mois à 16’08 au tour, je devrais pouvoir descendre sous les 15’45).

Avant d’attaquer les dernières semaines de récupération, je pense avoir réussi à retrouver ma vitesse de course. J’ai pourtant été très pénalisé par mon genou. Depuis le 25 février, la gêne récurrente et la crainte de le voir me lâcher m’ont fait réduire considérablement ma charge de travail, en nombre de sortie d’abord : rares ont été les semaines où j’ai fait 4 sorties, pour les sorties longues ensuite : j’ai du réduire un peu ou beaucoup plusieurs sorties. En Mars je n’ai donc couru que 210km alors qu’en février j’en étais à 230. Pour un objectif de 3h, il faut monter à 120km sur les semaines les plus chargées (d’après Dominique Chauvelier), dans cette optique j’aurais donc du être à 400km en mars…

Même si je n’ai pas (encore ?) l’ambition de courir le marathon en 3h, je ne suis pas du tout sûr de tenir sur les 3h10 à 15 de mon objectif.

44eme sortie

Temps au beau, plutôt frais. Pas de parcours programmé, mais classique, 2 tours à Monceau, puis chemin habituel vers Longchamp. 4 tours au lieu de 2, retour sur le lac, un tour de petit lac pour rallonger un peu. Et retour chez mes parents. Un bon rythme tout au long de la sortie, même si je n’ai pas toujours relancé après les nombreux faux plats, je pense être toujours resté à 12 minimum. J’ai eu des passages plus rapides à rythme marathon et j’ai pu accélérer sur les 40 dernières minutes. Un bémol avec une légère gêne au genou. Cet après-midi les tendons me font mal quand je les masse. Je peux pourtant marcher facilement et je me soigne ! Au total 2h40.

43eme sortie

Seulement 3 sorties cette semaine quand je devrais être au plus fort de ma préparation. Je n’ai pas vu la semaine passer. Beaucoup trop travaillé et pas assez dormi… La semaine prochaine et la suivante doivent être clé, il faudra trouver le temps. Du coup, je me suis fixé une sortie difficile avant la sortie longue de demain : 10km à fond (le classique 7 tours du parc Monceau). Je n’ai plus fait ce parcours depuis le 25 janvier. J’avais alors couru en un peu moins de 45’. L’objectif est cette fois de 42’. Je gagne une minute pour arriver au parc (5’33), le premier tour est rapide en 4’15. J’éprouve le besoin de souffler et perd quelques secondes à chaque tour. Mon quatrième tour est bouclé en 4’25 seulement, j’accélère ensuite et finis en 41’02. Sans aucun doute les 10km les plus rapides que je n’ai jamais couru.

42eme sortie

Les jambes encore lourdes. Le mal au genou s’est par contre envolé, remplacé par de sérieuses ampoules aux deux pieds. Je pars pour un fractionné long à 14km/h après avoir lu le forum de Dominique Chauvelier sur le site de la FFA. Au total j’ai couru 1h18 avec 3 tours de parc en moins 16’, soit 14.3 (contre 16’30 initialement planifié, mais je me sentais bien). Bref tout va bien.

Semi Marathon de Nogent sur Marne: la divine surprise

Dîner hier soir chez mes parents. Je mange bien, beaucoup et équilibré. Je me suis pesé : je suis déjà en dessous de mon objectif de poids (63.6 contre 64 fixé pour le marathon, comme lors de mon record à Ostia). Petit déjeuner avec nouilles chinoises, eau et pâte de fruit 5’ avant le départ. Je suis un peu gêné par le monde sur le premier kilomètre, mais assez peu finalement comme durant le reste de la course. Environ 1000 personnes au départ : du monde pour trouver des lièvres, mais pas trop pour ne pas perdre de temps dans les embouteillages... Le temps est idéal aussi (même si j’ai eu un peu chaud pendant une longue éclaircie et que le vent soufflait un peu sur la fin de la deuxième boucle). Le parcours agréable et roulant (sauf le franchissement des ponts et une ou deux épingles qui obligent à ralentir et relancer).

J’engage quand même bien, en ligne avec mon objectif de 4’30 au kilo. A la faveur de la descente du premier pont j’allonge encore la foulée. Je me sens bien sur ce rythme de 4’20, 4’30 dans les kilos plus difficiles et les ravitos. Je saute le premier. Je passe aux 7 sur les bases de 1h33. Ca me donne des ailes, mais je me calme sachant que la course est encore longue. Je boucle ma première boucle à l’aise. Mon genou qui tirait très légèrement sur les premiers mètres est oublié depuis longtemps. Je garde tranquillement le rythme jusqu’au 10 (je passe toujours sur les base de 1h33).

Là je commence vraiment à y croire. J’accélère un peu. A la limite. Je souffle avant l’avant dernier pont et repars de plus belle. Un deuxième ravito où je laisse filer mes lièvres. Et je relance malgré le vent. Je cours à largement plus de 14, je tiens bien. Je remonte même petit à petit sur mon deuxième lièvre (qui essaie de suivre le premier qui a fortement accéléré). Le dernier pont est difficile, mais le faux plat descendant me permet de récupérer mon souffle à plus de 14… Il ne reste plus que 4 kilomètres. Je m’accroche pendant 2 bornes, les deux dernières je suis limite au niveau du souffle mais j’ai encore pu accélérer un brin. J’ai rejoint mon second lièvre. Le lâche même dans les 300 derniers mètres sur un quasi sprint (j’ai du boucler le dernier kilo en 4’ max). Je finis donc bien. J’explose mon précédent record de 2’45. Je récupère dans l’après-midi avec une petite sieste. Toujours pas mal au genou.

Deux ombres au tableau. Margot est hyper déçue parce qu’elle n’a fait « que » 2h02’25. C’est vrai qu’elle s’était bien entraînée, mais elle a stressé (aussi à cause du changement d’heure de la nuit dernière et du temps à la pluie tout samedi) et n’a quasi pas dormi après une semaine difficile. Et malgré tout elle va nettement plus vite qu’aux 20km de Paris pour son premier semi. L’autre, c’est qu’avec un peu plus de confiance au départ (et que dire si j’avais eu une semaine de préparation en plus sans problème au genou !) j’aurais sans doute pu descendre sous les 1h30, c’est clair que je les avais dans les jambes aujourd’hui (d’autant que j’ai du perdre une dizaine de seconde à refaire mes lacets en début de course).

On verra la suite. Mais d’ors et déjà, tous ces efforts n’auront pas été vains. La certitude de pouvoir passer l’heure et demi sur semi et un nouveau record en poche.
Cette perf’ a aussi reboosté mon moral, surtout si mon genou veut bien supporter les lourdes charges de travail des 3 semaines qui viennent.

40eme sortie

Sortie tempo pour préparer le semi. Courte. Ca tire un peu le genou, mais aucune douleur. Seulement 6.8km. Objectif 30’30, i.e. rythme de mon objectif au semi : 4’35. Je suis un peu gêné par les feux, les passants… Je boucle en 31’10 sans savoir si je suis capable de tenir ce rythme sur 21 bornes. Pas de problème aujourd’hui, je suis à peu prés dans l’allure.
Pour demain, nouvelle montre chrono Décathlon. Après ces 2 semaines de pseudo repos, l’objectif qui aurait du être si ce n’est de descendre sous les 1h30 au moins de battre mon recors à 1h33 et des poussières. Je me seulement fixe 1h35 et je sais déjà que cela va être plus que difficile.

39eme sortie

Petite sortie de reprise pour ne pas risquer le diable avant le semi et ne pas trop forcer. Très à l’écoute de mon genou au début, les jambes très dures, je me relâche petit à petit. En soirée, je n’ai toujours pas mal au genou, même si des signes de tensions se manifestent ici ou là.
Ca, c’est pour les bonnes nouvelles. Question perf, je suis allé vite, sans atteindre la limite. Mais je ne suis même pas sur de pouvoir tenir un semi à ce rythme. Pour le reste, ça donne 12.9 de moyenne sur 9km (2 tours de Regent Park). Je pense essayer de courir le semi dimanche (va déjà falloir motiver Margot !) avec un objectif de 1h35, soit presque 13.3 de moyenne. Avant ça, petite sortie de 7km la veille sur ce rythme pour voir ce que ça donne (enfin si mon genou me le permet). Avec le temps perdu ces 2 dernières semaines, je pense pouvoir faire un trait sur un record à Annecy.

38eme sortie

Sale temps. Plutôt ensoleillé mais un vent qui s’engouffre en rafale. Pour donner une idée, le gros faux plat montant après 2h15 ne m’a pas posé de problème, car j’avais le vent dans le dos. J’ai eu une gêne au genou dès le début. Le long de la tamise, le sol irrégulier tire dessus, je compense pas mal avec la jambe droite. Le vent m’a usé et je commence à avoir vraiment peur pour mon genou. Je décide de raccourcir d’un pont, on verra les 2h45 une autre fois. Sur la rive opposée le relief est beaucoup plus régulier. Je finis sans ressentir de gêne en 2h26. La moyenne est plus que médiocre : 12.2. Un brin moins bien que pour mes 2h45 (ce jour funeste où je m’étais fait mal au genou) pour 4km de moins. On est bien loin des 13 et je finis complètement épuisé (mais avec ce vent, difficile de vraiment se faire une idée, d’autant que j’ai fait tout mon possible pour préserver mon genou). On dirait que j’ai fait un marathon !

Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est ce genou. On va voir demain. La question des médocs est désormais posée. Le lundi j’ai vraiment mal, ça s’atténue petit à petit les jours suivants.

37eme sortie

La gêne au genou est toujours là. Je ne veux pas trop forcer en vue de ma sortie de demain. J’opte pour une sortie rapide mais seulement 2 tours de Regent Park. J’ai explosé le chrono. Sur une distance plus courte, je suis allé plus vite que je n’avais jamais fait. Premier tour en 15’45, le deuxième en 15’35. Je suis parti vite. Sur le deuxième tour, j’ai réussi à tenir le rythme et j’ai fini au sprint. 14.55 km/h. On commence à s’approcher sérieusement des 15 !

36eme sortie

Attendu le jeudi pour reposer mon genou, je ne sens presque rien, mais j’ai mal dormi et la gorge qui me picote. Du coup la motivation n’était pas là malgré le soleil.
Je suis parti comme la semaine dernière pour 5 fois 3 minutes, avec 2 de récup’ et 5 à la fin de la 3eme accélération. Je finis ma dernière en 2’45 parce que j’ai bouclé mes 2 tours. Avec la fatigue due au manque de sommeil, je ne récupère pas bien et finis cet après-midi sur les rotules. La bonne nouvelle c’est que je les sens vraiment bien mes chaussettes à 12 EUR !

35eme sortie : Retour des doutes

Je pars pour une sortie longue avec Margot. Comme prévu, je fais 35’ avec elle à un bon rythme (11km/h), le temps d’arriver au bout du lac, puis j’accélère franchement, je pars sur 2 tours de Longchamp. Je tourne en 16’40 de moyenne. J’allonge bien mes foulées, mais dès le deuxième tour je sens mes jambes lourdes. Je retourne au lac avec l’idée d’en faire 2 tours ou à défaut d’allonger d’un tour du parc Monceau. Il y a du monde autour du lac par ce grand beau. Il me reste théoriquement un ravitaillement, mais je n’ai déjà plus d’eau. J’ai perdu toute lucidité, cela fait un bout de temps déjà que je cours en automatique. Je renonce au tour de lac supplémentaire. Arrivée au bout du lac, je n’arrive pas du tout à récupérer dans le faux plat descendant. Derrière il y a encore 30’ à faire dont la montée de Foche. Je lâche. Marche pendant un km environ, gère le fond d’eau qu’il me reste du mieux possible. Puis je repars en courant. Très vite de me retrouve en automatique. J’hésite à faire un tour de Monceau en plus, mais cette sortie est déjà un échec cuisant, cela ne m’apporterait pas grand-chose. Je rentre donc direct, évidemment sans ralentir, mais sans accélérer non plus. Sur ma partie « rapide », je n’ai couru qu’à 12.3 et craqué. Une sortie à vite oublier. Le semi de dans 15 jours va être clé pour la confiance.

Ce qu’il m’a manqué ? De l’eau d’abord, et puis des ressources, hier, le tempo a déjà pas mal puisé dedans, le soir je n’ai mangé qu’un peu de pâtes et au petit déjeuner presque rien. La semaine prochaine, l’objectif sera de réallonger la sortie à 2h45 environ en finissant sur un bon rythme.

34eme sortie

Sortie tempo de 6 tours du parc Monceau au programme. Nouveau short acheté chez Décathlon le matin même (un short multi sport, rien de particulier, un tout petit peu trop long à mon gout pour courir, mais ce qui est le plus important : léger) et nouvelles chaussettes. Mes 2 anciennes paires se trouant aux talons, j’ai acheté les mêmes en jaune fluo pour aller avec mes Nimbus VIII que j’utiliserai quand les VII seront mortes et la Rolls de la chaussette : une paire Kalenji à 12 EUR (Les Run 900) ! Elles sont différentiées pour les pieds : une pied droit et une pied gauche. Ce qui est utile c’est l’anti-ampoule sous le pied et la partie anti-transpirante également, le bout de la chaussette renforcée pour amortir les chocs contre la chaussure est également appréciable.

Sur ce, grand beau. Bref c’est sûr que ça va être une bonne sortie. Je tiens le tempo à 13 comme prévu malgré l’encombrement des allées du parc à cette heure tardive de la matinée et sous ce beau soleil. A chaque tour, je suis limite dans la montée mais je récupère bien dans la descente. Je maîtrise mieux la longueur de ma foulée. L’après-midi j’ai quand même un gros coup de barre. Mon manque de sommeil de la veille a du jouer, mais cela révèle aussi que c’est encore très limite pour moi de courir à 13 km/h.

33eme sortie : Déclique ou palier ?

Le temps est idéal, beau et frais, pas de vent. Je pars sans trop de conviction, quand même très content de profiter de ce temps ! J’attaque mon premier tour plutôt prudemment : je passe la route en un peu plus de 7min. Du coup je tiens un bon rythme dans la montée, mais j’arrive à bien récupérer dans la ligne d’en face tout en conservant un bon rythme grâce à de plus grandes foulées. Je finis mon premier tour en 16’09 sans être trop essoufflé ! Je poursuis exactement sur le même schéma le deuxième. Là aussi je récupère bien et le boucle en 16’10… Un incroyable record s’annonce. Le troisième est beaucoup plus difficile et je tiens au moral en ne lâchant les secondes qu’une à une. Je me sors les tripes sur le dernier kilomètre en finissant au sprint. Je le boucle en 16’06. Et donc si vous avez bien suivi, ça fait un total de 48’25 soit 1’12 de moins que la semaine dernière et 2’20 qu’il y a 15 jours. Pour la première fois de ma préparation, je passe la barre des 14, et pas qu’un peu : 14.13km/h.

J’arrive (enfin) à allonger mes foulées en gardant mon souffle, j’ai gagné beaucoup de la vitesse qui me manquait jusque là. Et pour ne rien gâcher, je n’ai plus mal au genou. Je poursuis une préparation hyper sérieuse, j’ai considérablement amélioré mon hygiène de vie et tout naturellement perdu 3.5 des 4 kg que j’avais à perdre. Plus motivé que jamais alors que je commence à entrevoir la possibilité du meilleur.

32eme sortie

J’ai décalé d’un jour pour reposer mon genou et ça a bien marché : j’ai le sentiment d’avoir complètement récupéré. Pour ce qui est de cette sortie, j’ai fini mes visites d’appart’ assez tôt et sur un rayon de soleil, du coup je suis allé courir en plein après-midi. 3 fois 3’ avec 2’ de récup’, 5’ après les 3 séries, histoire d’essayer de reprendre un peu mon souffle, puis une fois 3’ et 2’ pour finir.

31eme sortie

Mal au genou. C’est très diffus. Je dois aller déjeuner chez mes parents et Margot ne veut pas que j’y aille en courant. Je décide donc de raccourcir ma sortie et d’accélérer l’allure, comme un mini test pour voir ce que je vaux sur semi. Il fait beau, je pars en short, tee-shirt. Un peu froid au début mal au genou aussi mais ça passe petit à petit. Comme hier, je ne trouve pas mes sensations. J’attaque quand même sur un bon rythme en 15’40 à l’Etoile et 32’00 au bout du lac. Je tourne en 37’37, presque 2’30 de mieux qu’il y a 15 jours ! Ca me donne la pêche et avec le soleil, je retrouve de bonnes sensations. (Bon en reprenant mon blog je vois que je n’avais gagné que 20’’ mais l’essentiel c’est que ça m’a bien boosté !) J’arrive au sommet de la cote sans problème et boucle le premier tour de Longchamp en 15’50, là encore quelques secondes de gagnées. Je tiens bien le rythme et accélère dans la remontée au lac. Je finis sur un rythme de sortie rapide et passe en 1h27’40, ce qui est pas mal du tout, je reprends un peu mon souffle sur un gros quart de tour du lac et réaccélère petit à petit. Je passe au environ d’1h35 au bout du lac et décide d’abandonner l’idée d’un tour de parc Monceau en plus. Je tiens le rythme, m’accroche dans la montée de Foche et allonge bien la foulée dans la descente. J’arrive en 2h05 chez moi après les 6,5 derniers km en moins de 30’. Au total j’ai fait 26,7 km à 12,8 km/h. C’est évidemment ma sortie longue la plus rapide. Ca me fait des bases de 1h39 au semi (mais j’ai tenu beaucoup plus !) Disons que je gagne 2 ou 3’ sans problème il en reste 4’ à aller chercher. Faudrait aussi que le genou tienne le coup.

30eme sortie

Le genou gauche me tire encore un peu. Le temps ne m’incite pas à sortir. Aucune motivation. J’y vais quand même. Je ne trouve pas mes sensations. Je reste bloqué 20’’ au feu et j’en prends 20 de plus de retard sur les 13 km/h à l’entrée du parc Monceau. Très vite devant moi, j’ai un gas qui court à peu près au bon rythme, je le suis. 2 tours plus tard, j’ai récupéré une grosse partie de mon retard, il s’est arrêté et j’ai toujours de mauvaises sensations. Je lève le pied 1 tour, rien n’y fait. Je jette l’éponge, je boucle un quatrième tour plus rapide tout comme le retour histoire d’en finir et de respecter mon objectif au moins en ce qui concerne la vitesse.

29eme sortie

Un jeudi hyper tendu question boulot, mais pas question de laisser tomber l’entraînement, ce sera donc 3 sorties en 3 jours. Aujourd’hui, grand beau, frais, sortie fractionné à midi. 6 x 2’ avec 2’ de récup’ entre chaque accélération. RAS si ce n’est le retour d’un très vague mal au genou (apparu lundi après ma sortie longue).
J’attaque mon avant dernier mois de préparation, bilan de février ? 15 sorties pour 230 km.

28eme sortie

Pas possible de courir hier : j’étais à Dublin (c’est du reste charmant). Aujourd’hui j’ai une réunion top priorité à 14h45. Ca laisse du temps pour courir. Je finis mon dernier meeting de la matinée à 11h30 et rentre pour courir. Comme demain sera également chargé, je profite d’avoir du temps et de la motivation pour faire ma sortie rapide. Si j’avais les jambes lourdes et même un brin mal au genou lundi, j’ai l’impression d’avoir totalement récupéré maintenant.

Je pars et une terrible averse commence. C’est quasi la tempête. Je pars pourtant sur un excellent rythme au premier tour malgré les giboulets qui me giflent sans doute aussi parce que j’ai le vent dans le dos. Passage de la route en 6’58. Bonne montée, la ligne droite d’en face est difficile avec un vent en bourrasque de ¾ face. Je passe le premier tour en 16’38 sans avoir l’impression de m’être trop mis dans le dur. Là-dessus, la pluie cesse. Je fais une bonne première partie de second tour, et comme le vent s’est calmé, je peux même accélérer dans la deuxième partie. Je boucle le tour en 33’03 avec une vitesse sur ce tour de 13,9 km/h. Ca me donnerait bien des ailes, mais là je suis bien dans le dur. Je tiens correctement le rythme en début de tour (7’07 au passage de la route) et je puise dans mes réserves pour la montée. Je suis à l’agonie dans la ligne d’en face avec le vent qui est de retour et que je retrouve dans mon retour vers les ponts. Je finis aussi vite que je peux, conscient d’aller chercher des secondes qui établiront mon nouveau record.

49’37. 16’34 sur ce dernier tour malgré la dernière accélération. J’ai un peu faibli avec la fatigue et le vent. Je rentre chez moi décomposé. Verdict ? 13,8 km/h de moyenne.
Incroyable. Quand on pense que la semaine dernière j’ai mis 1’10 de plus ! C’est vraiment bizarre. Tout s’est joué dans le premier tour, cette fois j’étais vraiment bien sur des bases élevées, peut-être que la pluie m’a aidé (décidemment je ne supporterais pas la chaleur). Par contre pour la barre des 14, il faut encore gagner 36’’ et c’est pas dans la poche... Mais j’ai de quoi être plus que satisfait de cette sortie avec mon record d’il y a 3 semaines explosé de plus de 20’’.